Bénin: Les acteurs échangent sur le développement du secteur des drones

L’hôtel Golden Tulip a servi de cadre, ce mardi 02 avril 2019, à l’organisation d’un atelier d’échanges sur le secteur des drones au Bénin. Initiative de Bénin Flying labs (BFL), avec l’appui de l’Agence pour le développement du numérique, Global partners et WeRobotics, cette activité vise à rassembler les acteurs de drones, mais aussi et surtout à échanger sur différents sujets relatifs au développement dudit secteur.

L’hôtel Golden Tulip a servi de cadre,  ce mardi 02 avril 2019,  à l’organisation d’un atelier d’échanges sur le secteur des drones au Bénin. Initiative de Bénin Flying labs (BFL),  avec l’appui de l’Agence pour le développement du numérique, Global partners et WeRobotics, cette activité vise à rassembler les acteurs de drones, mais aussi et surtout à échanger sur différents sujets relatifs au développement dudit secteur.

Manassé AGBOSSAGA

Ils sont nombreux à répondre à l’appel de Bénin Flying (BFL). Pour cause,  hommes et femmes intervenant dans le secteur des drones au Bénin ont honoré de leur présence à l’atelier d’échanges sur le secteur des drones, initiative de Bénin flying labs (BFL), avec la collaboration de l’Agence pour le développemnt du numérique, Global partners et WeRobotics.

Vue partielle des participants

A l’occasion, les uns et les autres ont échangé sur différents sujets relatifs au développement du secteur des drones, qui attire de plus en plus l’intérêt. Le recensement des acteurs du secteur du drone, la conduite du diagnostic du secteur des drones au Bénin et la hiérarchisation des éléments de diagnostic, la cadre réglementaire en vigueur sur les drones au Bénin, la  perception des  acteurs sur le cadre réglementaire en vigueur et les propositions de solutions pour l’amélioration du cadre réglementaire des drones étaient au menu des discussions.

Il faut ajouter que  cette tribune qui a permis le développement de ces différents thèmes s’inscrit dans la continuité de l’activité de recensement des acteurs, et est une phase préparatoire pour une autre activité ayant pour objectif d’analyser l’impact de la réglementation sur l’utilisation des drones au Bénin.

Extrait des propos de Kossi Amessinou

Kossi Amessinou

« … L’Agence pour le développement du numérique (ADN) est une structure centrale de l’administration publique qui coordonne toutes les initiatives qui ont trait au développement du numérique dans le pays. Nous sommes heureux d’avoir l’ADN,  comme partenaire dans cette initiative parce qu’elle porte l’image publique de ce que nous sommes une structure de référence. Elle ouvre avec nous le panel de l’usage des drones à l’ensemble de l’écosystème pour qu’on puisse repérer les autres structures qui sont dans l’ombre qui font peut être la même chose que nous,  qui ont besoin de renforcement de capacités. Nous pouvons les accompagner…

Nous voulons inviter l’ensemble des élus locaux,  en particulier,  qui ont besoin d’avoir la cartographie de leurs espaces  de développement de nous faire confiance,  de nous inviter, nous pouvons tracer avec eux la cartographie globale de leurs espaces de résidence, la cartographie des habitations, qui leur permettra d’avoir la cartographie des rues.  

Ils peuvent avoir toutes ces informations avec une collecte d’information faite avec les drones. Nous avons des  applications qui peuvent aider à construire ces cartographies numériques à coût très abordable…

Pour les acteurs de l’agriculture, ce sont eux d’abord, le développement du Bénin est basé sur l’agriculture. Nous ne pouvons pas aujourd’hui faire  l’agriculture au hasard. Le drone est un outil pour l’agriculture de précision. Avec les acteurs de l’ananas,  par exemple, nous avons mis en place des algorithmes qui nous permettent de dire avec précision le champ (X)  d’ananas aura à produire tel rendement  à telle fréquence ou à telle période de l’année… Nous pouvons dire à un producteur avec précision,  le type de menace qu’il y a sur son champ d’ananas,  pour qu’il prenne les dispositions adéquates. Nous pouvons l’aider avec nos drones à faire de la semi d’engrais… Nos activités sont mises à disposition de façon rationnelle. Cela n’intègre pas des surcouts…donc que les acteurs ne pensent pas que le drone créera de coût supplémentaire dans le processus de production agricole. Il permet plutôt de faire de la rentabilité parce qu’on leur offre le service à un coût moindre que ce que la force physique devrait exigée ».

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