Politique: L’Opposition félicite le peuple et fixe un ultimatum à Talon
24 heures après la tenue des législatives, les forces de l’Opposition ont effectué une sortie médiatique. Au siège de la Renaissance du Bénin, rebaptisé siège de la résistance, les partis de l’Opposition ont, par la voix de Nicéphore Soglo, félicité le peuple béninois pour le boycott massif du scrutin, mais aussi et surtout fixé un ultimatum à Patrice Talon pour mettre un terme au processus électoral.
Manassé AGBOSSAGA
Les partis de l’opposition ne démordent pas. Après la tenue des législatives, le dimanche dernier, ils sont montés au créneau dans la soirée du lundi 29 avril au siège de la Résistance.
A travers une déclaration commune lue par le premier président du Renouveau démocratique du Bénin, Nicéphore Soglo, les partis de l’opposition ont exprimé leur satisfaction suite au faible taux de participation. Un grand merci a été dit au peuple béninois.
Pour les partis de l’opposition, le peuple a ainsi infligé un cinglant désaveu à Patrice Talon. De l’avis des partis de l’opposition, le dimanche 28 avril entre dans les anales comme étant une journée de la résistance où le peuple s’est opposé au projet de l’actuel locataire de la marina d’imposer un régime de tyrannie, de dictature, de despotisme aux antipodes du régime du renouveau démocratique.
Les partis de l’opposition invitent alors le chef de l’Etat à tirer leçon de ce message en renonçant à son projet de confiscation du parlement.
Les partis de l’opposition ont donc invité Patrice Talon à renouer avec le dialogue, avec l’ensemble de la classe politique, pour la tenue des législatives inclusives, transparentes et paisibles.
« Les partis et personnalités et membres de la résistance donnent jusqu’à demain au plus tard ( Ndlr : Ce mardi 30 avril 2019 à 23h59) pour que les exigences que nous avons présentées deviennent enfin effectives…S’il ne revient, il sera tenu responsable des conséquences légales qui découleront de son obstination à faire basculer notre pays dans un régime tyrannique, despotique et de dictature », a prévenu Nicéphore Soglo.
Agbonnon, le compétiteur né est donc prévenu !