Guerre de définition du vocable ‘‘klébés’’ ! Après la définition du mot ‘‘klébés’’ par le président du parti Restaurer l’Espoir, le lundi 10 juin dernier, le patron du journal ‘‘Le Béninois libéré’’, Aboubakar Takou a apporté la contradiction.
Manassé AGBOSSAGA
« Les Klébés, ceux sont de misérables individus qui ont fait la vocation de griots malicieux, incultes…. pour pouvoir survivre…On appelle klébé, quelqu’un qui est pyromane. Ils sont ignorants, incultes. Ils sont sur le poids de la nécessité de la misère du manque chronique…Beaucoup parmi ces klébés sont des ignorants et leur rôle, c’est la flatterie ». Voici comment définissait Candide Azannaï, le concept de ‘‘Klébé’’, lors de sa sortie médiatique en date du lundi 10 juin dernier au siège du parti Restaurer l’Espoir. Une définition qui n’est pas partagée par le promoteur du journal ‘‘Le Béninois libéré’’.
Aboubakar Takou s’est opposé à la définition de l’ancien ministre de la défense de Patrice Talon à travers une publication sur sa page facebook, sans doute, après son retour de l’Egypte, où il ne s’est pas privé de montrer, au monde sportif, son volumineux ventre. « Par définition contrairement à l’ami Azannaï, le klébé est un jeune capable de monnayer son savoir contre l’avantage en vendant cher les mérites d’un régime. Pas plus », rectifie t-il.
Il a rappelé que la « klébéture » ne date pas du régime Talon, mais est un phénomène qui existait sous Boni Yayi et bien avant lui. En attendant donc une reconnaissance officielle du mot ‘‘klébé’’ par les grandes académies françaises, on assiste donc à une bataille de définition entre les opposants et les acteurs qui mettent leur plume au service de la Rupture.
Il ne peut que contredire, dans ce pays qui ne connait pas mon OMO takou en klebeture, pourquoi il a pris toois ce temps pour répondre au philosophe azannaï.
Le 10 juin il était toujour présent sur le sol béninoise où bien il pensait à la coupe quoi ou bien ces jumeaux