Absents des communales du 17 mai, les partis non en lice éprouvent des difficultés à parler le même langage. Entre boycott et soutien à des formations politiques en course, les partis non engagés affichent leur division, à la veille du scrutin.
Manassé AGBOSSAGA
Contrairement aux législatives, deux cas de figure s’observent pour les communales et municipales du 17 mai. Si les partis non en lice au scrutin du 28 avril dernier avaient, dans une grande majorité, appelé au boycott où certains avaient préféré garder le silence, cette fois deux tendances se disputent.
D’abord, les partis dont les dossiers ont été rejetés par la Commission électorale nationale autonome (Céna) à l’image de la Force cauris pour le développement du Bénin (FcdB) de Soumanou Toléba ou encore de Moele-Bénin de Jacques Ayadji qui se sont vfite jetés sur l’un des cinq partis en course. Par exemple, la FcdB a invité ses militants à voter soit pour l’Union progressiste (Up) soit pour le Bloc républicain, tandis que Moele-Bénin a directement invité ses militants à voter pour les candidats UP.
La dynamique unitaire pour le développement de Valentin Aditi Houdé, le Per de Nathanaël Koty ou encore le MRD de Ferdinand Lawson ont rejoint cette tendance en apportant leur soutien à des partis.
Ce groupe de partis est donc pour une participation de leurs militants au scrutin de demain dimanche.
Par contre, il y a la tendance des boycotteurs. On y retrouve le Parti communiste du Bénin (PCB), l’Union sociale libérale (USL) de Sébastien Ajavon, la Résistance nationale et autres.
Pour ces partis enregistrés non enregistrés au ministère de l’Intérieur, le scrutin du 17 mai se tient dans l’illégalité et met en danger la vie des populations avec la pandémie du Covid-19.
Qui donc de ces deux tendances l’emportera ? La réponse est pour ce dimanche soir.