Selon le président de la faculté des sciences médicales de la province de Hormozgan cité par l’agence Irna mercredi le 17 juin, depuis fin mai, le nombre de décès a quadruplé. 85% des malades sous respirateur ont perdu la vie. Jusqu’à présent plus de 250 personnels médicaux et soignants de la province ont été contaminés et leurs collègues sont épuisés à l’extrême. Il y a 44 patients en USI et 22 sont dans un état grave
Cité par l’agence Mehr mardi le 16 juin, le président de la faculté des sciences médicales de la province de Golestan a affirmé : « Depuis quelques jours la courbe de l’épidémie remonte ». L’agence Irna a également rapporté mercredi le 17 juin de sa part : « Si l’épidémie de Covid-19 poursuit sa propagation, il faudra s’attendre à ce que toutes les villes tombent dans le rouge. Le nombre de morts dus au virus augmentera. Il a aussi annoncé la mort de six enfants due au coronavirus. »
IradjHarirchi, vice-ministre de la Santé, a annoncé lundi le 15 juin à ISNA que lors de la guerre de 8 ans contre l’Irak, les pertes du régime s’élevaient quotidiennement à 66 morts, alors que ces deux derniers jours, le nombre de morts du coronavirus se montait à 107 et 113. Il a ajouté que « nous n’avons pas de province où nous ne devons pas nous inquiéter de la maladie. Ces derniers jours, on a eu de nouveau un nombre de morts à trois chiffres ce qui est élevé.
Imposant la quarantaine d’urgence
Ali-Akbar Hagh-Doust, un autre vice-ministre de la Santé, a déclaré mardi le 16 à l’agence Irna qu’ « il faut décider d’urgence et sérieusement le retour des restrictions . Le ministère de la Santé a demandé officiellement, en particulier là où le degré d’épidémie est plus important, de réimposer les restrictions. »
En imposant la quarantaine, les populations affamées sans leur payer et sans subvenir à leurs besoins essentielsse révolteront inévitablement contre le régime. Par conséquent, pour échapper à ce destin fatal, la seule porte de sortie reste une immunité collective. Si les gens avaient souffert de faim en quarantaine, le régime serait tenu pour responsable, mais dans l’approche de l’immunité collective, il n’est pas responsable de la mort des Iraniens ; le virus étant blâmé.
Les avoirs du régime iranien en espèces sont estimés dans les milieux proches du régime à environ 200 milliards de dollars.lerégime ne manque pas d’argent pour combattre le virus. Malheureusement cela est seulement utilisé au bénéfice du Guide Suprême pour son avidité du pouvoir.
Pour une immunité collective, la société devra payer un prix énorme
Samedi le 13, au centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC), Rohani a reconnu la situation critique dans plusieurs provinces : « Nous sommes au premier pic de l’épidémie dans certaines provinces. Dans certaines, nous avons dépassé le premier pic. Les prévisions indiquent que d’autres provinces attendent leur tour. Dans le pays, à l’exception de quelques villes, nous n’avons pas encore atteint un point où 60 à 65 % de la population a contracté le virus et l’a surmonté ».
Hamid Souri, membre du centre national de lutte contre le coronavirus, a indiqué à l’agence Irna mardi le 16juin que « En tant qu’épidémiologiste, je dois dire que pour atteindre un niveau d’immunité collective, la société devra payer un prix énorme. Certaines des choses que nous avons faites n’ont pas fonctionné assez rapidement pour obtenir de meilleurs résultats ».
Il y a eu autant de cas positifs qu’en quatre mois
Le site Aftab a rapporté hier les propos du vice-gouverneur de la province de Bouchehr disant que « la semaine dernière il y a eu autant de cas positifs qu’en quatre mois. Cette semaine, plusieurs centaines de cas positifs ont été identifiés par jour dans toute la province, dont beaucoup étaient en état grave et sont partis en soins intensifs. »
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