L’ancien gardien des Ecureuils du Bénin vient de faire un aveu de taille. Reçu sur le forum «Football Nouveau Départ», dans la rubrique «Apprendre à Nous Connaître», Rachad Chitou qui a notamment participé à trois Coupes d’Afrique des Nations (CAN) (2004, 2008 et 2010), a avoué avoir eu recours aux pratiques mystiques pour ne pas encaisser de buts.
En effet, à la question, « Rachad Chitou, joueur a-t-il une fois utilisé le gris-gris ? », l’ancien gardien des Drageons de l’Ouémé confesse « Chitou joueur, oui. Ça m’est arrivé d’utiliser des choses. Je ne vais pas le nier ».
Pour l’ancien gardien des Ecureuils du Bénin, le « gris-gris » fait partie de notre culture. « Le gris-gris, le gris-gris ! Nous sommes des Africains et spécialement des Béninois. On ne doit pas ignorer la culture de chez nous. Le gris-gris et spécialement le vodoun fait partie de nous. Je pense qu’il y a plusieurs confessions religieuses au Bénin. Il ne faut pas négliger et à chacun sa croyance », fait t-il savoir d’après des propos transcrits par Abdul Fataï Sanni, du journal Matin Libre.
Toutefois, l’ancien coéquipier de Oumar Tchomogo ou encore de Moussa Latoudji relativise et fait savoir que le gris-gris à lui seul ne suffit pas.
« Mais si tu n’es pas physiquement au point, techniquement au point, et face à des grands joueurs, ça ne marche pas. C’est le travail… C’est le travail qui paye. Si vous mettez un talisman en disant que le ballon ne va pas franchir vos 7m32, et si le gardien ne travaille pas, s’il met un talisman, il va passer purement et simplement à côté. C’est rien que le travail. Le reste, c’est éphémère. Ce n’est pas moi qui vais dire à ceux qui le font que c’est mauvais mais une chose est certaine, en voulant le faire, il faut que ça soit accompagné du travail. C’est le travail et rien que le travail qui paye », soutient Rachad Chitou.
A chacun son Kpakpatoya sur cet aveu…
Manassé AGBOSSAGA