30 h de cours par semaine : Un « esclavage de type moderne » selon les Centrales syndicales qui invitent le Gouvernement « à renoncer à ce projet funeste »

Les secrétaires généraux des Centrales et confédérations syndicales ont échangé avec des membres du Gouvernement ce mardi 30 septembre 2020. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre  de la reprise des négociations Gouvernement /Centrales et Confédérations Syndicales a permis UNSTB, CGTB,  COSI Bénin, CSPIB, CSUB, CSA-Bénin d’aborder l’actualité relative à l’imposition aux aspirants du secondaire d’une masse horaire de  30 h de cours par semaine. Ces derniers parlent d’un « esclavage de type moderne » et invitent le Gouvernement « à renoncer à ce projet funeste ». Lire leur compte rendu commun.

Mahougnon Cakpo, ministre des Enseignements secondaire et technique

Compte rendu de négociations

Ce mardi 29 septembre 2020 a connu la reprise des négociations Gouvernement /Centrales et Confédérations Syndicales.

Préalablement destinées à l’examen des doléances du secteur de la santé, *les négociations de ce jour ont connu de la question d’actualité relative à l’imposition aux aspirants du secondaire d’une masse horaire de  30 h de cours par semaine. Le gouvernement a pris acte de cette question préalable formulée par les 6 confédérations et Centrales syndicales en unité d’action (UNSTB, CGTB,  COSI Bénin, CSPIB, CSUB, CSA-Bénin) et a ouvert les débats sur la question. Les débats ont permis à la partie syndicale d’exprimer son indignation par rapport à l’esclavage de type moderne que cette mesure risque d’instaurer dans le système éducatif de notre pays et la remise en cause totale de la qualité de l’offre éducative. A l’unanimité la partie syndicale a rejeté purement et simplement cette imposition aux Aspirants de la masse horaire hebdomadaire de 30h de cours.

Le  gouvernement a été invité à renoncer à ce projet funeste. Dans le cas contraire, les Centrales et Confédérations syndicales prendront leur responsabilité. Abordant le point à l’ordre du jour, la partie syndicale a déploré la non satisfaction des revendications des travailleurs de la santé. Le gouvernement a tenté de se défendre sans convaincre la partie syndicale qui est restée sur sa soif.

Enfin, il a été abordé la préoccupation du porte-parole des syndicats de la santé, le camarade Adolphe HOUSSOU. Le gouvernement par l’entremise du ministre de la santé a déclaré que le camarade Adolphe HOUSSOU ne fait l’objet d’aucune poursuite et l’intention de le poursuivre n’a jamais existée. La partie syndicale a pris acte de cette déclaration solennelle du gouvernement. La rencontre a été renvoyée à la semaine prochaine pour discuter des points restants à l’ordre du jour.

Cotonou, le 29 septembre 2020

 Les secrétaires généraux de l’UNSTB, de la CGTB, de la COSI Bénin, de la CSPIB, de la CSUB et de la CSA-Bénin

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