Pas de demi-finale pour les Ecureuils juniors dans le cadre du tournoi de football de l’Union des Fédérations ouest africaine (Ufoa) ! Les coéquipiers de Charbel Gomez ont été éliminés après trois journées de compétition qui se joue pourtant à domicile.
Déjà défaits lors de sa première sortie face au Niger (1-0), les Ecureuils ont enchaîné un nouveau revers ce vendredi 11 décembre à Porto-Novo. Opposés aux juniors burkinabais, ils se sont inclinés sur le plus petit des scores (1-0). Un score, synonyme d’élimination, malgré la belle victoire (2-0) face aux Eperviers du Togo, lors de la 2ème journée.
Par contre, le Burkina-Faso, grâce à son court succès valide son ticket pour les demis, avec 5 points.
Idem pour le Niger. Avec son nul de (1-1) face au Togo. Les juniors Nigériens avec 5 points décrochent leur billet pour le tour suivant.
Le Togo et le Bénin sont donc éliminés. Déjà à domicile, la bande à Mathias Déguénon n’aura plus besoin de sortir les frais de transport pour rentrer et peut facilement suivre le reste de la compétition.
Les vrais responsables
Loin d’un déficit de patriotisme, l’élimination des Ecureuils juniors est plus que méritée. On aurait même douté de l’existence des ‘’dieux du football’’ si les juniors béninois passaient au tour suivant.
En effet depuis juin, le championnat national est à l’arrêt. Pas donc de compétition pour évaluer le niveau réel des joueurs.
Même si les joueurs sont restés en campement, les petites séances d’entraînement et match amicaux face à des équipes non en jambes ne peuvent valoir une compétition.
D’ailleurs, il faudra s’interroger sur le mode dé sélection des joueurs dans ces conditions. En l’absence de championnats, surtout de catégorie junior ou de jeunes, sur quelle base Mathias Déguénon a-t-il concocté son équipe ? Grosse interrogation ?
Et puis, il y a ce vilain spectacle présenté lors de la première journée.
Une équipe habillée en maillot rafistolé, avec des numéros différents sur le short, et le haut.
Indigne pour une équipe de football en plein XXIè siècle.
Dans ce méli-mélo, pas besoin d’avoir un doctorat en kpakpatoya, pour savoir que le ministère des Sports, avec à sa tête, Oswald Homéky et la Fédération béninoise de football, avec à sa tête, Mathurin de Chacus sont les vrais responsables de ce fiasco.
Manassé AGBOSSAGA