Ça sent un peu mauvais à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ! Essowê Batamoussi, juge à la Criet vient de rendre le tablier. Il est également en exil.
Interrogé par Rfi ce lundi 05 avril 2021, il a levé un coin de voile sur les raisons de sa démission. Selon ses révélations, les juges de la Criet ont les mains liées et travaillent sur ordre. Pour ! Essowê Batamoussi, l’affaire Madougou en est un exemple palpable.
« Le juge que je suis, n’est pas indépendant tel que cela se devait. Toutes les décisions que nous avons été amenées à prendre ont été sur pression », dénonce t-il avant de poursuivre « Je citerai la dernière, celle qui a vu le placement de dame de Réckya Madougou en détention. Dans ce dossier, nous avons été sollicités par la grande chancellerie. Le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention. Ce n’était pas la première fois, il y a eu pas mal de dossier ».
Et à la question de savoir si sa démission n’était pas téléguidée et ne cachait pas une stratégie politique, l’ex juge de la Criet lance « Je ne suis pas politicien. Moi, je ne parle que de ma maison justice. Ce que je commence, c’est pour aider un temps soit peu les collègues qui sont sous pression et amenés le peuple à savoir qu’ils n’agissent pas de leur propre gré et qu’ils ont la pression du pouvoir ».
A chacun de faire son kpakpatoya !!!
Manassé AGBOSSAGA
L'ère Idrissou Ibrahima à la tête de la Confédération Africaine des Sports Boules continue. À…
« Un chef qui garde des clowns autour de lui pour recevoir des conseils dans…
Suite aux plaintes récurrentes de femmes, notamment mineures, au motif qu’un citoyen se faisant passer…
Le jeudi 02 mai 2024 aux environs de 18 heures, sur renseignements quatre (04) citoyens…
Au Bénin, la nouvelle figure montante de la scène politique nationale vient de publier son…
La liberté de presse est le moteur de toute gouvernance véritablement démocratique tandis que le…
This website uses cookies.