Présidentielle du 11 avril : Komi Koutché dénonce « un rendez-vous de l’immoralité » et invite le peuple à ne pas perdre de vue « l’objectif final de la « lutte »

Komi Koutché réagit après le premier tour de la présidentielle du 11 avril 2021. Le président du mouvement ‘‘S’Engager pour le Bénin’’ en exil qualifie le scrutin présidentiel de « rendez-vous de l’immoralité ».

L’ancien ministre des Finances fait notamment allusion aux pratiques électorales anormales enregistrées dans plusieurs communes et dénoncées par la plateforme électorale des organisations de la société civile.

« Dans notre pays, un nouvel épisode du feuilleton des assauts malveillants contre nos acquis démocratiques et notre vivre ensemble, s’est encore joué hier 11 avril 2021.

Bien que cet agenda dit électoral que l’on pourrait qualifier de rendez de l’immoralité vu les nombreux cas de tripatouillage alors même qu’il n’y avait aucun enjeu de compétition, soit un agenda privé des spécialistes de la recherche de légitimité par la force brutale, le camouflet inédit infligé par le peuple souverain prouve à suffisance son irréversible détermination à sortir de l’otage dont il est l’objet ».

Komi Koutché se réjouit du boycott du scrutin et témoigne sa gratitude au peuple béninois, tout en  dénonçant les arrestations des opposants.

« C’est le lieu de dire merci à ce peuple désormais plus que debout.

Le carnage ordonné sur certaines régions du pays (révélé dans les propos d’un ancien officiel) et l’interpellation abusive et arbitraire de grandes figures porteuses de voix dissidentes de ces derniers sont entre autres, autant de choses qui mettent à rude épreuve l’unité nationale et contre lesquelles le peuple souverain a bien voulu dire non par cette abstention massive inédite », souligne ‘‘l’enfant aimé de Bantè’’.

Puis d’inviter le peuple à ne pas perdre de vue l’objectif final de la lutte : « Nous devons garder les yeux rivés sur l’objectif final de notre lutte: s’asseoir entre filles et t fils du Bénin pour remettre en place notre démocratie et redéfinir les fondements de notre vivre ensemble et de la reconstruction de l’unité nationale déchiquetée.

Nous devons transformer ce signal fort envoyé par le peuple souverain en une arme pacifique de libération rapide.

RESISTONS, car le meilleur reste à venir », rappelle Komi Koutché.

Manassé AGBOSSAGA

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