Au Bénin, tout est cher dans les marchés et autres lieux de ventes. Le maïs à 290 Fcfa ou 300 Fcfa par endroit, l’huile d’arachide à 1500 Fcfa, le litre d’essence de contrebande à 500 F ou 600 Fcfa, même le gari, autrefois considéré comme la nourriture des pauvres étudiants connaît une augmentation de prix. Produit au Bénin, il coûte 300 Fcfa la mesure. En somme, produits de première nécessité et autres ne cessent d’augmenter face à un pouvoir d’achat qui reste statique.
Face à cela, les Centrales et confédérations syndicales ont manifesté ce vendredi 18 février 2022 à la bourse du travail. La Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), la Confédération des organisations syndicales du Bénin (Cosi-Bénin), et autres ont crié leur ras-le–bol face à la cherté de la vie avec des slogans et banderoles hostiles au régime de la rupture.
Tour à tour, les manifestants ont pris la parole pour dénoncer la cherté des denrées de première nécessité.
« Aujourd’hui, la mesure de petit poisson est passée en, 2ans à 15 mille fcfa. Le gari continue de nous narguer. A 300 fcfa après avoir atteint le prix de 500Fcfa en 2021… Il y a 6 ans, le taux de pauvreté était autour de 33%, depuis 2020, il est au-dessus de 45% », dénonce Anselme Amoussou, secrétaire général de la Csa-Bénin.
A travers une motion de protestation lue par Richard d’Alméida, les centrales et syndicales disent être ouvertes au dialogue pour mettre fin au calvaire des travailleurs et populations.
« Les confédérations et centrales syndicales restent toujours disponibles pour échanger avec le Gouvernement et les associations patronales en vue de trouver des solutions qui soulagent les peines des travailleurs et des populations », indique t-il.
‘‘Agbonnon’’, très concentré sur le sommet Union européenne-Union africaine auquel il prend part à Bruxelles, appréciera à son retour.
Manassé AGBOSSAGA