Candide Azannaï est sorti de son mutisme ce dimanche 27 mars 2022 à la faveur d’une causerie débat avec des jeunes. Le président du parti Restaurer l’Espoir est revenu à l’occasion sur plusieurs sujets brûlants de l’actualité nationale, notamment l’exposition “Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui : de la restitution à la révélation”, ouverte depuis février au palais de la marina.
Sur cette actualité, Candide Azannaï a pris le contre-pied de Nicéphore Soglo qui a semblé donner du crédit à cet événement en effectuant le déplacement du palais de la marina.
Pour l’ancien ministre de la Défense, il s’agit d’un « folklore » à des « fins inavouées » et « propagandistes » d’un pouvoir en perte de « légitimité ».
« Ce folklore procède d’une profanation confiscatoire et d’un détournement de patrimoine historique commun à des fins inavouées et politiques d’un pouvoir sectaire exclusivement monochrome, à la quête désespérée de légitimité », avance le Coordinateur Exécutif National de la Résistance Nationale.
Il ajoute qu’il s’agit, comme dans ce qu’il qualifie de « jérémiades autour du générique ‘‘du djihadisme’’ dans une région de notre pays ou encore la désignation tournante à la tête de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UEMOA pour le compte de notre pays », « de détournements propagandistes à des fins inavouées par Patrice Talon qui s’est imposé comme un » Chef de l’Etat de fait « , par le truchement de plusieurs coups de force institutionnels », avec des « recours à la force et à l’utilisation des armes à feu ».
Candide Azannaï reste convaincu qu’ il s’agit néanmoins « de nouvelles vaines tentatives ».
Il appelle d’ailleurs à « une vigoureuse pédagogie politique de rappel permanent de la vraie nature du pouvoir dictatorial dit de la rupture ».
Manassé AGBOSSAGA
Rien que de gros mots