Les trois Centrales et Confédérations syndicales, les plus représentatives à savoir la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) étaient face au président Talon, le mardi 26 avril dernier au Palais de la marina. A la fin des échanges, une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 30 % dans les prochains mois, avec l’accord des syndicats, a été annoncée.
Seulement voilà, quelques jours après cette rencontre le secrétaire général de la CSTB semble rejeter ‘‘cet accord’’. En effet à l’occasion d’une marche initiée dans la ville de Cotonou à l’occasion de la fête du travail, Kassa Mampo a exprimé son mécontentement.
Pour lui, le Smig qui passerait de 40000 Fcfa à 52.000 Fcfa ne comble pas les attentes des travailleurs, sans oublier qu’aucun accord n’a été trouvé sur la question de la revalorisation des salaires.
« Aucune revendication pratiquement n’est satisfaite. Le Smig à 52000 Fcfa, c’est dérisoire », se désole-t-il avant d’ajouter, « nous voulons un minimum de 64000 Fcfa».
Kassa Mampo ne veut pas en entendre parler
Dans sa déclaration, le Sg de la Cstb a invité le Gouvernement à ne pas se réfugier derrière la guerre en Ukraine. Pour lui, le président Talon ne doit pas conditionner l’augmentation du Smig et la revalorisation des salaires des travailleurs à la fin du conflit.
« Nous voulons que la revalorisation des salaires du secteur public se fasse le plutôt possible et on nous renvoie jusqu’à octobre. On nous dit il faut qu’on ait la chance que les effets de la guerre soient amoindris. Non, on ne joue pas à la loterie », martèle Kassa Mampo, d’un ton ferme.
Le sg de la Cstb rappelle que le Gouvernement n’a pas attendu la fin de la guerre en Ukraine avant de mieux payer les députés, ministres, secrétaires exécutifs des mairies dénonçant au passage les salaires politiques.
« On n’a pas attendu la fin de la guerre pour fixer les salaires des députés, des ministres, des secrétaires exécutifs des mairies », avance le Syndicaliste
Un autre son de cloche qui intervient au lendemain de la rencontre et qui risque de mal résonner du côté du palais de la Marina.
Manassé AGBOSSAGA
Le fameux et fumeux Kassa Manpo !
Voilà un syndicaliste controversé et toujours bizarre, parce qu’il mélange toujours torchons et serviettes !
C’est bien triste !