Inde- Furieux après sa défaite, un lutteur frappe l’arbitre… la réaction de sa Fédération

En Inde, la Fédération nationale de lutte a   banni à vie un lutteur. Ce dernier est accusé d’avoir   donné un coup de poing à l’arbitre avec des menaces de mort après sa défaite, mardi 17 mai, à New Delhi

Un lutteur suspendu à vie pour avoir frappé l'arbitre

En Inde, la Fédération nationale de lutte a   banni à vie un lutteur. Ce dernier est accusé d’avoir   donné un coup de poing à l’arbitre avec des menaces de mort après sa défaite, mardi 17 mai, à New Delhi

Un lutteur qui n’arrive pas à retenir sa colère et qui s’en prend physiquement à l’arbitre.

Le mardi 17 mai dernier  Satender Malik, lutteur de la catégorie des plus de 125 kg, disputait un combat  qualificatif  pour les prochains Jeux du Commonwealth prévus  à Birmingham (Royaume-Uni). Mais  quand l’arbitre a accordé la victoire à son adversaire, le lutteur a complètement perdu son sang-froid.

Il  a traversé le tapis en injuriant l’arbitre, Jagbir Singh, avant de le frapper au visage, rapporte l’AFP, repris par Ouest France.

L’arbitre se sent humilié

Frappé par le lutteur, l’arbitre parle d’offense.  « Je suis profondément offensé qu’il m’ait insulté et frappé devant tout le monde alors que je ne faisais que mon devoir », a dénoncé   M. Singh, cité par le quotidien Indian Express.

Le lutteur a été banni à vie

Un responsable de la Fédération nationale de lutte a dénoncé le comportement de l’athlète. Vinod Tomar, parle d’un fait historique et inacceptable dans le monde du sport.

« Jamais auparavant une telle chose n’était arrivée… Il a non seulement frappé l’arbitre mais a également menacé de le tuer », a dénoncé Vinod Tomar dans un entretien accordé à l’AFP.

Ce haut responsable de la Fédération indienne de lutte a indiqué  qu’une« plainte a été déposée auprès de la police » et que Satender Malik a été « banni à vie ».

Un autre lutteur, Vishal Kalliraman, qui n’a pas également digéré sa défaite, a lui frappé à coups de poings le mur de la salle. La police a dû intervenir en raison d’échauffourées dans le public.

Siméon AKOGBE

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