Le Mali, la Guinée et le Burkina-Faso ont connu des renversements de régime. Des militaires sont désormais aux commandes dans ces trois pays. De passage sur l’émission ‘’Le Gouvernement en Action’’, le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci s’est exprimé sur le sujet, indiquant la position du Bénin.
Le Patron de la diplomatie Béninoise réagit aux coups d’État à répétition dans l’espace Cédeao. De passage sur l’émission ‘’Le Gouvernement en Action’’, Aurélien Agbénonci s’est exprimé sur les renversements de régime, survenus au Mali, au Burkina-Faso et Guinée Conakry.
Le ministre des Affaires étrangères a condamné ces putschs. Pour lui, il « n’est pas souhaitable qu’il y ait répétition des coups d’État » parce que « dès qu’il y a coup d’État, les efforts de développement s’arrêtent ; les plans d’accélération surtout ce qui est prévu dans un espace communautaire s’arrêtent ; dès qu’il y a coup d’État, la sécurité est en danger ».
Aurélien Agbénonci ajoute que les ruptures d’ordre constitutionnel cassent « une certaine dynamique ».
Toutefois, le ministre des Affaires étrangères a insisté sur les causes de ces coups d’État, rappelant que la gestion des affaires publiques est un déterminant clé.
Et de lancer « Ce que moi je pense, c’est qu’on doit travailler sur les causes. On doit condamner, certes, ces coups d’État, mais on doit aussi avoir le courage de réfléchir sur les raisons qui conduisent à ce genre de situation ».
La position du Bénin
Interrogé sur la position du Bénin, notamment dans la prise des sanctions contre ces trois pays, le ministre des Affaires étrangères a avancé que « le Bénin a une diplomatie sage, une diplomatie d’écoute, mais aussi une diplomatie de rappel des textes ».
Il a souligné que sous le leadership de Patrice Talon, le Bénin partage les décisions globales prises par les Chefs d’État, mais essaie d’attirer l’attention sur les réalités de chaque pays et du moment.
Un peu comme pour dire, que le Bénin n’est pas dans une fermeté aveugle.
Manassé AGBOSSAGA