En septembre 2021, Patrice Talon jetait son dévolu sur la présidente d’honneur du parti UDBN, Claudine Prudencio pour conduire les destinées de l’Institut national de la femme (INF). Moins d’un an après, Richard Boni Ouorou critique ouvertement ce choix.
Le Politologue Richard Boni Ouorou fustige la désignation de Claudine Prudencio à la tête de l’INF. S’exprimant sur la statue dite de l’Amazone, il a, sans faux-fuyant, critiqué ce choix fait par le président de la République.
S’il reconnaît que l’image est « vraie et belle » et qu’elle valorise la gente féminine, le Politologue socio-économiste martèle néanmoins que « Claudine Prudencio n’est pas l’image de la femme moderne ».
Et de déplorer « Quand on met ‘‘une Prudencio’’ pour représenter la femme à une époque où la femme est tout un —concept—, à une époque où la femme représente tout un symbole. Non seulement, je suis outré parce que je sais qu’une autre femme aurait pu porter le combat de nos sœurs et mères plus loin et aurait placé ce combat au rang de priorité pour que nos sœurs arrêtent d’être exploitées dans le service public et dans les maisons contre des salaires modiques, militer pour l’inclusion financière et le rehaussement de l’image de la femme dans nos sociétés et dans nos foyers et donner à la femme l’espoir du privilège qu’elle représente ».
A Claudine Prudencio de prouver le contraire par ses œuvres.
Manassé AGBOSSAGA