Alors que le président Français était, mercredi 27 juillet 2022, sur le territoire Béninois dans le cadre de sa tournée africaine, 30 opposants au régime de la Rupture, arrêtés dans la cadre des manifestations contre la prorogation du mandat présidentiel en 2021, ont été libérés. Faut-il y voir un lien avec la visite de Emmanuel Macron qui a notamment plaidé pour une ouverture politique lors de son tête-à-tête avec Patrice Talon.
Non répond Augustin Ahouanvoèbla. De passage sur l’émission ‘‘L’Entretien’’ de la télévision privée E-Télé, ce dimanche 31 juillet 2022, le député de l’Union progressiste a soutenu que la libération de ses « frères », le mercredi dernier, « est une pure coïncidence » qui aurait « pu se faire avant comme après ».
« Il n y’ a pas d’amalgame à faire à ce niveau », a martelé Augustin Ahouanvoèbla.
Pour l’ancien sociétaire du Parti du renouveau démocratique, « l’agenda de la justice béninoise n’est pas le même que l’agenda politique du chef de l’Etat», ajoutant que pendant que le chef de l’Etat était en tête-à-tête avec son homologue Français, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) était en audience.
Mais loin de la polémique, Augustin Ahouanvoèbla a salué cette libération.
Une libération conditionnelle puisque Houdou Ali, Nadine Okoumassou, Paulin Dossa, Fred Houénou et autres sont placés sous contrôle judiciaire.
Manassé AGBOSSAGA