Lula da Silva est de retour aux affaires. 12 ans après avoir quitté le pouvoir et après 580 jours en prison dans une affaire de « corruption » finalement annulée pour « vice de forme », l’ancien président brésilien a remporté le duel présidentiel face au président sortant d’extrême droite.
Dimanche dernier, Lula da Silva, 77 ans, a obtenu 59,9 % de voix au second tour contre 49,1% pour Jair Bolsonaro.
Le retour de Lula da Silva réjouit Boni Yayi
Si le président sortant n’a toujours pas réagi pour reconnaître sa défaite, les messages de félicitations pleuvent de partout.
Au Bénin, par exemple, l’ancien président Boni Yayi a salué la victoire de Lula da Silva.
Il n’a pas caché sa joie de voir l’ancien président revenir aux affaires.
« C’est avec beaucoup de joie et d’allégresse que je viens d’apprendre votre élection libre, démocratique et juste à la Présidence du Brésil. Ce retour au sommet de votre Etat symbolise la détermination du Peuple brésilien de renouer avec l’ère de la Démocratie, de la Paix, de l’unité Nationale, de l’humanisme et de la lutte contre la Pauvreté centrée sur « la faim zéro » pour les Brésiliens.
Le Peuple Brésilien vient également exprimer sa volonté de se joindre à la planète pour le multilatéralisme et la lutte contre les défis de notre monde contemporain tels que les changements climatiques et les pandémies.
Sur la base de nos entretiens au Brésil comme au Bénin sous votre administration et celle de la Présidente Dilma Rousseff, votre retour aux affaires me rassure que l’Afrique retrouve de nouveau l’un de ses meilleurs amis et défenseurs d’un partenariat stratégique renforcé. Le Bénin en particulier se réjouit de votre élection, car nos efforts concertés pour certains projets d’importance capitale comme la route Kétou- Savè devenue une réalité avec la valeur ajoutée décisive de mon successeur le Président Patrice Talon.
En ma qualité d’Ancien Président du Bénin que vous aimez tant, je prie Dieu, notre Père Céleste de vous combler de Grâce et de bénédictions surabondantes pour répondre aux attentes des Brésiliens et de l’humanité.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président à l’assurance de ma haute et fraternelle considération », a t-il écrit dans un message en date du 31 octobre dernier.
Manassé AGBOSSAGA