Nouveau concept politique de Candide Azannaï. Au cours d’une rencontre baptisée ‘‘session d’aguerrissement avec les structures d’encadrement’’ au siège du parti Restaurer l’Espoir, le 26 novembre dernier, l’auteur du ‘‘Edjin ko nin tchéké’’ a sorti le vocable ‘‘apartheid électoral’’ en cours au Bénin sous le régime de Patrice Talon.
« Il y a ce qu’on appelle aujourd’hui, l’apartheid électoral », a-t-il fustigé avant d’expliquer, « L’apartheid électoral, c’est quoi ? Vous êtes là, mais vous ne pouvez pas être électeur ni élu. Le pouvoir n’accepte pas. Ce n’est pas bon ».
« Lorsque quelqu’un vous dit que les élections de 2023 sont inclusives, la personne ment trois fois »
Et si le scrutin du 08 janvier 2023 réunit 7 partis dont trois déclarés de l’opposition, Candide Azannaï soutient qu’il s’agit tout sauf d’un scrutin inclusif.
« Est-ce que Ajavon, Koutché, AÏvo, Madougou peuvent dire que c’est inclusive ? », lance-t-il à l’assistance avant de répondre « Il n‘y a pas inclusion… Le pays est détruit. Personne ne peut parler d’une élection inclusive si la personne est normale. Lorsque quelqu’un vous dit que les élections de 2023 sont inclusives, la personne ment trois fois ».
En réalité, c’est « un faux jeux » qui se joue, estime l’ancien ministre de la Défense. Pour lui, il y « aura d’inclusion que lorsqu’il y aura un dialogue ».
Selon Azannaï, seul un dialogue avec la participation de tous les béninois pour « réinitialiser notre démocratie » peut à nouveau ouvrir la voie à une élection inclusive.
M.A