Telle une traînée de poudre, l’information a fait le tour des réseaux sociaux avec des commentaires abjects et avilissants. Une volonté manifeste de nuire à la réputation d’une célébrité de la presse sportive béninoise et internationale. Une cabale dont seuls les auteurs savent les vrais mobiles. Le doyen Félix Sohoundé Pépéripé, FSP pour les intimes, n’est pas à sa première expérience en matière de couverture des compétitions CAF et FIFA.
Sa suspension n’est jamais liée à une affaire de d’abus ou de harcèlement sexuel. Certains médias en ligne sont allés trop vite en besogne pour publier des insanités sur un dossier monté de toutes pièces avec des allégations mensongères.
Justement, parlant de sa célébrité reconnue et enviée de part le monde, un hommage lui a été rendu à l’occasion de son anniversaire par les reporters sportifs présents en terre algérienne dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations (Chan). À cette occasion, l’éminent confrère qui a toujours fait ses preuves à l’échelle internationale a pris la parole pour féliciter le pays organisateur (l’Algérie), en des termes diplomatiques.
Mais le différend politique entre l’Algérie et le Maroc s’est invité dans le débat. Un coup vite monté: *Conduite inconvenante* infligée à Félix Sohoundé Pépéripé, avec possibilité de faire appel. Il n’ a jamais été question d’agression sexuelle…
Voilà le fond du dossier. Qui n’a pas fait enquête, n’a pas droit à la parole. Ceux qui ont ventilé cette fausse information avec des propos diffamatoires vont impérativement répondre de leur forfaiture. Le code du numérique est clair.
À un moment où le globe trotter béninois, Félix Sohoundé Pépéripé recevait le soutien de partout le monde, au Bénin, cette fausse information est relayée abondamment par des journalistes qui ignorent encore les notions sacro saints de la déontologie professionnelle. Un procès en bonne et due forme aura le mérite de leur rappeler ce devoir impératif en matière d’abstinence des sources d’information non fiables.
Source : NAHA