«…il s’en fallait peu pour que j’y sois », Faridath Assouma après le drame de Dassa

Faridath Assouma a-t-elle échappé de justesse au drame de Dassa ? Oui, est-on tenté de répondre à la lecture de son message au lendemain de l’accident qui a fait 22 morts.

Native de la capitale du septentrion, l’Ingénieur énergéticienne a confié  qu’elle a  l’habitude de prendre cette compagnie de transport, de Parakou pour Cotonou et vice versa de nuits comme de jours.

« Je me sens triste depuis hier, Dimanche 29 Janvier. Je remets en question le sens de la vie.

J’ai l’habitude de prendre cette compagnie de transport, de Parakou pour Cotonou et vice versa de nuits comme de jours.

Quand j’apprends le drame qui s’est produit à Dassa-Zoumé, en route de Parakou vers Cotonou, mon cœur bondit. J’essaye de ne pas y croire puisqu’il s’en fallait peu pour que j’y sois », a écrit la militante engagée du Bloc Républicain.

Et si elle n’était pas dans ce bus, dimanche, Faridath Assouma a confié qu’un « frère, jeune, directeur » y était et a malheureusement laissé sa peau, comme 21 autres passagers.

« Seigneur, Toi qui donne le souffle de vie, fais grâce à nos défunts et donne leur le repos éternel. Viens au secours des blessés », a-t-elle prié pour les victimes.

M.A

Lire message de Faridath Naro Assouma sur le drame de Dassa

« je me sens triste depuis hier, Dimanche 29 Janvier. Je remets en question le sens de la vie.

J’ai l’habitude de prendre cette compagnie de transport, de Parakou pour Cotonou et vice versa de nuits comme de jours.

Quand j’apprends le drame qui s’est produit à Dassa-Zoumé, en route de Parakou vers Cotonou, mon cœur bondit. J’essaye de ne pas y croire puisqu’il s’en fallait peu pour que j’y sois. Je me ressaisi et commence par appeler mes gens. Je me rends compte qu’on a perdu un frère, jeune Directeur. Sur 40 personnes à bord, 22 ont succombé et le reste conduit aux soins d’urgence.

Que s’est-il passé? Les responsabilités doivent être situées pour que cela ne se reproduise plus.

Nous saluons la promptitude du gouvernement qui a déployé deux ministres sur les lieux et qui s’attelle à assister les rescapés.

Sang répandu avec abondance! Douleurs trop vives! Mort très amère!

Seigneur, Toi qui donne le souffle de vie, fais grâce à nos défunts et donne leur le repos éternel. Viens au secours des blessés ».