Triste ! Une ancienne gloire de la boxe béninoise vit actuellement dans la précarité totalité. Nazaire Padonou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, côtoie la misère.
Champion d’Afrique de boxe à 7 reprises, (1992, 1993, 1996, 1997, 2000, 2003 et 2004), le ‘‘Tigre’’, comme on l’appelait quand il dévorait ses adversaires sur le ring, est aujourd’hui obligé de porter le maillot jaune pour survivre. Cet homme qui a hissé haut le drapeau béninois au plan africain et international est désormais conducteur de taxi-moto. Le plus triste encore, c’est que cette moto ne lui appartient même pas.
Dans une vidéo qui fait actuellement le tour des réseaux sociaux, Nazaire Padonou a confirmé l’information, levant un coin de voile sur son calvaire.
« Je suis obligé de conduire une moto fatiguée qui est encore sous contrat. Je suis en train de conduire un Zem fatigué », a-t-il confié avec tristesse.
L’ancien boxeur a ajouté qu’il a des problèmes de vue, car son œil droit serait atteint de la cataracte. Nazaire Padonou en a profité pour témoigner sa reconnaissante à l’épouse du chef de l’Etat, puisqu’il a révélé que c’est grâce à la fondation Claudine Talon, qu’il a pu être opéré au niveau de l’œil gauche.
Convaincu que le président de la République peut le sortir de cette « misère », il n’a pas hésité à lui lancer un SOS.
« …si le président de la République peut faire quelque chose à Nazaire Padonou pour m’enlever de cette misère, la nation lui serait vraiment reconnaissante. Si quelque chose pouvait être fait, ça me fera beaucoup plaisir. C’est pourquoi je lance cet appel au président de la République, son Excellence Patrice Talon », a-t-il plaidé.
Manassé AGBOSSAGA
Vraiment c’est très triste pour nous BÉNINOIS
Ça sonne mal à l’oreille que le gouvernement reflechis Paraport a son cas.
C’est comme ça Sowéto était décédé….
Que le père de la nation écoute ce cris de cœur, de détresse parmi t’en d’autres. Si j’avais les moyens je le ferai moi car cela me touche énormément
S’il est vrai que sa situation est moins confortable que celle qu’il avait au moment de ses instants de gloire, il faut reconnaître que les artistes et sportifs de chez nous sont très peu prévoyants. C’est ce mal qu’il faut surtout éradiquer de la jeunesse. Si j’avais les moyens, je lui achèterais une moto personnelle pour exercer son activité. Nous invitons nous tous à agir pour lui trouver un moyen de travail.
J’ai été aussi un boxeur du BÉNIN et je faisais partie de l’équipe DJAHOUNTA BOXING CLUB D’ABOMEY. J’ai raccroché aussi juste parcequ’il n’y a aucune suivie. On te donne 1000fcfa pour ton mangé au cours d’un grand championnat c’est décourageant
Vraiment, c’est triste