Sous le régime de la rupture, jamais les étrangers n’ont été autant valorisés. Port autonome de Cotonou, Institut national de la femme, Société béninoise d’énergie électrique (SBEE), Agence nationale des transports terrestres (ANATT), …Patrice Talon fait appel à des étrangers au détriment des compétences nationales. Face à cette situation, Richard Boni Ouorou crie son ras-le-bol et fait une proposition pour limiter la casse.
.Exaspéré par le recours à répétition du chantre de la Rupture aux compétences extérieures, Richard Boni Ouorou interpelle les députés. Dans un texte publié sur sa page Facebook et abondamment relayé, il plaide pour le vote d’une loi pour encadrer « toutes nominations à certains postes cruciaux dans notre pays ».
« Une loi pour encadrer ces nominations prendrait en compte par exemple le nombre d’années sur le territoire et/ou au minimum être citoyen Béninois sans forcément être d’origine et ainsi de suite », précise Richard Boni Ouorou.
Et de mettre la pression sur les députés de la 9è législature : « Le peuple vient d’élire un certain nombre de députés qui ont l’obligation maintenant d’agir et en conséquence afin d’avoir l’onction du peuple pour des actions d’envergure ».
En attendant que son appel reçoive un écho favorable du côté du parlement, Richard Boni Ouorou revient sur la nomination d’un rwandais à la tête de l’Agence nationale d’identification des personnes physiques et parle d’une « faiblesse inacceptable ».
« Il faut rappeler que nommer à la tête de l’agence qui collecte les données personnelles des Béninois sans au préalable se soumettre à certaines obligations législatives est une faiblesse inacceptable que je pensais que nos députés relèveraient très vite et feraient des propositions de loi pour encadrer toutes nominations à certains postes cruciaux dans notre pays », écrit le politologue.
Voilà qui va encore fâcher ceux qui s’offusquent de voir Kpakpato Medias reprendre matin, midi, et soir, les analyses du politologue.
M.A