Attaques terroristes, cybercriminalité, crise entre les producteurs et le gouvernement : l’analyse de Saka Saley

Ni la barbarie dans les actes de terrorisme, ni le risque et le péril permanents qui sont le principe de ce type d’attaques assassines et sournoises, ne s’accommodent d’une « arrogante » posture dans la communication publique du gouvernement.

Attaques terroristes, cybercriminalité, crise entre les producteurs et le gouvernement : l’analyse de Saka Saley

Attaques terroristes et nécessité d’une humilité dans la communication publique officielle

Ni la barbarie dans les actes de terrorisme, ni le risque et le péril permanents qui sont le principe de ce type d’attaques assassines et sournoises, ne s’accommodent d’une « arrogante » posture dans la communication publique du gouvernement.

Lorsque le porte-parole du Gouvernement présente la situation comme sous contrôle, cela ne ramènera pas les vies qui ont été violemment et de manière inhumaine arrachées, cela ne ramènera pas le bonheur et la joie dans les familles. Mais au contraire, cela pourrait être considéré comme un défi par les odieux auteurs de la barbarie, voire une invitation quasiment à défier en retour le gouvernement par de nouvelles attaques.

Aucune nation aussi puissante et forte soit elle, n’a le terrorisme sous contrôle.

Le gouvernement, et surtout la sécurité des populations dont elle a la charge, gagneraient beaucoup plus à ce que la communication soit moins prétentieuse et moins « de bureau », mais plus axée sur la solidarité de la nation, sur la prise en compte et le respect de la détresse et du désarroi des familles éplorées et impactées.

Il s’agit de vies humaines cruellement arrachées et de familles traumatisées, pas de course aux félicitations de ses supérieurs.

Cybercriminalité

On peut encore se consoler que la cybercriminalité dans notre pays n’ait pas encore atteint des records qui déstabilisent les économies. C’est le fait de petites frappes, de petits escrocs qui le font pour des raisons alimentaires malheureusement, ou pour les plus importants pour des raisons de fanfaronnade dans les bars et maquis de la place.

Mais par contre, l’économie des familles des personnes et des ménages est dangereusement impactée parce qu’aujourd’hui pour 5000 francs extorqués à une personne, un drame familial survient. Les cas sont d’actualité et chacun de nous a déjà été ou failli être victime de ces procédés parfois drôles tellement ils sont ridicules.

Il ne faut donc pas avoir d’état d’âme dans le découragement de la cybercriminalité.

Il faille tout autant avoir une réponse et une riposte contextualisées et adéquates, qui vont d’abord des mesures et des politiques liées à l’occupation saine et fructueuse de la couche juvénile (pour réduire l’explosion de la web prostitution toute aussi nocive et même connexe à la cybercriminalité par les actes de sextorsion), mais aussi à la sensibilisation des plus jeunes qui peut aller jusqu’à des visites de prison pour leur montrer la finalité de leurs petits larcins.

Les mesures de riposte, au-delà de l’impératif de la sensibilisation pédagogique, doivent également aller au niveau de la gestion politique de la cybercriminalité avant que cela ne devienne un fléau et un phénomène de haute délinquance économique. Ces mesures doivent impérativement cumuler des actions liées au système numérique et au système financier tel que nous le connaissons localement.

La cybercriminalité est très peu bancarisée, donc repose et utilise les moyens et procédés financiers et numériques locaux.

Crise entre les producteurs et le gouvernement.

Je réitère ici mon opinion exprimée lors de l’émission de Vital Panou Page Perso (vidéo en commentaire) que la solution dans cette crise repose exclusivement sur la « seule » volonté du Président de la République qui cumule également avec cette fonction institutionnelle, la casquette de monopole dans la filière coton surtout qui est menacée..et menace incidemment d’impacter le PIB et donc l’économie de la nation.

Seul l’humanisme dans la gestion de cette crise peut être une solution.

Monsieur le Président, on ne peut et ne doit pas mourir par suicide du fait de travailler pour produire du coton ou du soja.

On ne peut et ne doit pas non plus en perdre sa liberté, sa dignité et sa famille.

Aucun sacrifice financier (encore que..) ou d’ego ne sera de trop pour redonner confiance aux producteurs, et surtout arrêter les suicides et les exils liés à la production du coton ou du soja dans notre pays.

Notre économie, notre vivre ensemble et surtout l’humain en dépendent.

« Je pense..donc je gêne »…..Nouvelle traduction du Cogito ergo sum ?

#NDSS

#TCHIGAN

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