Les présidents des groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau, Aké Natondé et Bloc républicain, Assan Séibou ont saisi la Cour constitutionnelle. Le recours porte sur la reprise des élections au sein des bureaux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale.
Interrogé par Bip Radio, Aké Natondé a apporté des clarifications sur ledit recours. Le président du groupe parlementaire Union progressiste le Renouveau a indiqué que l’objectif est, dans un premier temps, de faire constater que la reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes du Parlement conformément à la décision Dcc 23-054 du 9 mars 2023 de la Cour constitutionnelle, a été respectée.
« Après la reprise des élections demandée par la Cour constitutionnelle aux fins de constater la régularité des élections parce que une fois encore, le même scénario s’est produit où nos collègues des démocrates n’ont pas voulu occuper un certain nombre de poste qu’on leur a concédé. Voilà, on se retrouve un peu comme à la case départ. Comme c’est la cour constitutionnelle qui nous avait demandé de reprendre les élections, la Cour n’avait pas indiqué les postes à concéder ou quoique ce soit. Nous avons saisi la cour, c’est pour demander à la cour de constater que nous avons respecté la décision qui a été prise, mais que des postes sont restés vacants », a-t-il expliqué.
Pour Aké Natondé, la Cour constitutionnelle est invitée à constater le refus des démocrates d’occuper les postes cédés.
« Nous demandons à la cour de constater que les démocrates ont refusé d’occuper ces positions, de déclarer régulière les élections, de déclarer que les élections au niveau des commissions sont terminées afin que nous ne soyons pas dans du provisoire à tout moment », a-t-il ajouté.
Le président du groupe parlementaire Les Démocrates conclut ses propos par une mise au point.
« Contrairement à ce qu’on lit, qui dit que nous avons porté plainte contre les démocrates aux fins de les voir condamné, ce n’est pas une condamnation pénale. C’est pour constater que par leur attitude, ils ont refusé d’occuper les postes ».
La cour constitutionnelle écoute les différentes parties mardi prochain.
Manassé AGBOSSAGA