Parcours de vie: La joie du professeur Bonou de revoir son élève Angelo Ahouandjinou devenu maire

« Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne » avançait Victor Hugo. Le professeur Marcellin Bonou en a fait l’extraordinaire expérience ce matin en marge d’une visite de courtoisie qu’il a rendue au Maire d’Abomey-Calavi Angelo Evariste Ahouandjinou.

« Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne » avançait Victor Hugo. Le professeur Marcellin Bonou en a fait l’extraordinaire expérience ce matin en marge d’une visite de courtoisie qu’il a rendue au Maire d’Abomey-Calavi Angelo Evariste Ahouandjinou.

Petit poisson est devenu grand et l’enseignant retraité depuis onze ans s’est frotté les mains d’aise rassuré que l’arbre qu’il a contribué à arroser porte aujourd’hui des fruits. En effet, il y a de cela vingt-huit ans monsieur Marcellin Bonou fut enseignant de biologie en terminale de l’élève Angelo Evariste Ahouandjinou alors au collège d’enseignement général de Bohicon dans le département du Zou au centre du Bénin. « Je suis heureux de te revoir dans une si grande fonction pour le développement de notre pays », s’est exclamé l’homme de sciences dont la rigueur a façonné l’ancien élève Angelo Ahouandjinou. A l’en croire rien ne vaut la formation d’un homme. Comme il est de coutume en Afrique, cette visite a permis à l’enseignant septuagénaire de prodiguer de sages conseils à son ancien élève aujourd’hui maire de la plus grande ville du Bénin. Aussi a-t-il élevé d’ardentes prières afin que Dieu assiste davantage son ancien collégien dont les épaules portent depuis trois ans les lourdes charges de gestion de la commune d’Abomey-Calavi.

« La rigueur dans le travail que vous nous avez enseignée nous a aidée et continue encore de nous aider actuellement dans nos fonctions actuelles », a dit avec enthousiaste le Maire Ahouandjinou qui a indiqué aux membres de son cabinet que monsieur Bonou est un exemple pour la jeune génération. Face à tant de lauriers, le professeur Bonou a confié que si c’était à reprendre, il le referait sans état d’âme. « Il m’était arrivé de retrancher 0,25 point par faute d’orthographe sur une copie ce qui provoquait l’ire des élèves », se souvient le septuagénaire qui n’a rien perdu de son principe d’homme de rigueur. Le professeur Bonou récolte beaucoup de satisfactions morales aujourd’hui dans sa retraite. Il y a quelques temps, il a eu la même sensation avec Luc Sètondji Atrokpo, un autre de ses anciens élèves aujourd’hui maire de la capitale économique Cotonou. Comme quoi, l’école est sanctuaire autant que la chapelle.

En somme, cet exemple mérite d’être perpétué surtout ces dernières années ou l’excellence semble s’éloigner drastiquement du système éducatif.

CCOM/Mairie Abomey-Calavi

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