C’est désormais une tradition en Afrique lors des élections. Au Gabon, le gouvernement a annoncé, samedi 26 août, la coupure d’internet et un couvre-feu alors que 846 000 électeurs votaient pour la présidentielle, les législatives et les locales.
A la télévision nationale, le ministre de la Communication a assuré que ces deux mesures ont été prises afin de lutter contre la propagation d’informations trompeuses et incendiaires.
Rodrigue Mboumba Bissawou a fait remarquer qu’internet était un « terrain fertile pour les appels au désordre et à la violence ».
Pour éviter les « dérives », le ministre de la Communication a annoncé la coupure d’Internet sur tout le territoire et jusqu’à nouvel ordre.
Quant au couvre-feu, il a indiqué qu’il démarre le dimanche 27 août à 19h et jusqu’à 6h du matin.
Deux décisions qui ont provoqué l’ire de l’opposition. Le porte –parole d’Alternance 2023 qui a critiqué l’organisation du scrutin avec l’ouverture tardive des postes de vote, dénonce des mesures« d’un autre âge » prises par « un pouvoir qui ne veut pas voir la démocratie se développer ».
Le scrutin s’est tenu la sans participation de journalistes étrangers, d’observateurs étrangers.
M.A