« Le refus de pardonner est un acte de méchanceté délibéré », Simon-Narcisse Tomèty

Le refus de pardonner est un acte de méchanceté délibéré parce que le pardon soulage et libère, et celui qui est pardonné et la personne qui accorde le pardon. Le refus du pardon entretient la vengeance interminable et des haines enfouies qui alimentent les conflits historiques. C’est un point important à ne pas sous-estimer avant de prendre une position radicale de ne pas pardonner.

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Le refus de pardonner est un acte de méchanceté délibéré parce que le pardon soulage et libère, et celui qui est pardonné et la personne qui accorde le pardon. Le refus du pardon entretient la vengeance interminable et des haines enfouies qui alimentent les conflits historiques. C’est un point important à ne pas sous-estimer avant de prendre une position radicale de ne pas pardonner.

Le pardon est le haut acte spirituel consacrant le don de soi pour résoudre non pas que des crises majeures, même celles mineures qui ont aussi leur importance puisqu’elles peuvent se transformer en un accumulateur de frustrations pour devenir un danger sociétale durable.

L’essentiel dans une crise est de sortir des rapports de force pour des rapports de flux. Bien évidemment, quand le rapport de force est à votre avantage momentané et vous profitez pour criminaliser le pardon, une telle rigidité comportementale peut vous être appliqué le jour où vous serez en position de faiblesse au nom de la loi naturelle de MONTER- BRILLER- DESCENDRE.

Personne ne pouvant indéfiniment rester perché au sommet de la pyramide de Maslow, au moment de la chute, vous aurez besoin de secours. Mais quand vous refusez de pardonner, la compassion ne se déclenchant pas aussitôt, vous bénéficierez d’un secours tardif.

La vie est un échange de compromis et l’important pour rester dans l’art de l’éducateur exemplaire est d’expliquer pourquoi on pardonne et on doit pardonner absolument.

Personne n’est ni un sain ni un Saint, et la vie quotidienne est faite autant de merveilles que de dérapages du fait de nos insanités connues ou dissimulées. L’essentiel c’est se souvenir d’un seul mot qui nous épargne des maux : *éthique*. Pas facile mais l’effort de tous les jours à faire est de ne pas escalader la barrière éthique qu’elle soit visible ou invisible, que la personne incriminée le soit par une condamnation fondée sur des faits justifiés ou sur la base d’un règlement de comptes enfouie dans une pure malhonnêteté.

Mais alors, *si le pardon n’est pas le chemin obligé de la réconciliation, les pays qui ont vécu l’expérience des pratiques génocidaires ou de l’apartheid continueraient de s’entretuer à l’infini en entretenant un cycle de violences. On ne s’amuse pas avec le refus de pardonner. C’est un couteau à double tranchant.*

La loi d’attraction ou la loi des rattrapages enseigne tel vous traitez vos semblables, tel vous serez traité quand le moment viendra. Ne ratez aucune occasion de faire le deuil d’une crise en pardonnant si telle est la demande sociale.

Il n’y a rien de plus lâche dans la vie d’un homme que de déconsidérer la valeur symbolique du pardon. Répétons-le encore, le pardon est le meilleur purificateur de l’état d’esprit de tout homme pour accéder à la grâce divine.

Simon-Narcisse Tomety

Staséologue

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