Niger : La CEDEAO lève les sanctions économiques, annonce la réouverture des frontières et le survol du pays avec effet immédiat

Lors d’un sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria, réunissant les chefs d’État de la CEDEAO, samedi 24 février 2025, l’organisation a annoncé la levée des sanctions économiques,  la réouverture des frontières et le survol du pays avec effet immédiat
Une décision salutaire qui intervient, néanmoins, moins d’un mois après le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cédeao

SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION POLITIQUE, LA PAIX et la SECURITE DANS LA REGION

Lors d’un sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria, réunissant les chefs d’État de la CEDEAO, samedi 24 février 2025, l’organisation a annoncé la levée des sanctions économiques,  la réouverture des frontières et le survol du pays avec effet immédiat
Une décision salutaire qui intervient, néanmoins, moins d’un mois après le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cédeao.

Au lendemain du coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoun, la Cédeao a, entre autres, décidé de :

1. la Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger ;

2. l’Institution de la zone d’exclusion aérienne de la CEDEAO sur tous les vols commerciaux à destination et en provenance du Niger;

3. la Suspension de toutes transactions commerciales et financières entre États membres de la CEDEAO et le Niger ;

4. du Gel de toutes les transactions de services, y compris les services publics ;

5. du Gel des avoirs de la République du Niger dans les Banques Centrales de la CEDEAO ;
6. du Gel des avoirs de l’Etat du Niger et des Entreprises d’Etat et entreprises parapubliques dans les banques commerciales ;

7. la Suspension du Niger de toute aide financière et transaction avec toutes les institutions financières, notamment la BIDC et la BOAD ;

8. l’Interdiction de voyager et gel des avoirs pour les responsables militaires impliqués dans la tentative de coup d’État. Il en va de même pour les membres de leur famille et les civils qui acceptent de participer à toute institution ou gouvernement mis en place par ces responsables militaires ;

Reste désormais à savoir si ce rétropédalage de la Cédeao va amener la junte militaire au pouvoir de changer d’avis.

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