La levée des sanctions de la CEDEAO ne fait ni chaud ni froid aux autorités maliennes. Ce mercredi, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a refusé tout commentaire à ce sujet.
Selon lui, il n’y a pas de raison à réagir à une décision prise par son « Ex ».
« Je ne veux pas commenter une décision qui a été prise par une organisation à laquelle le Mali n’appartient pas. Vous le savez, le mois dernier (28 janvier 2024, ndlr), le Mali, le Burkina, et le Niger ont saisi officiellement la CEDEAO pour indiquer qu’ils se retirent sans délai de cette organisation », a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors d’un point de presse avec son homologue russe Sergueï Lavrov, selon des propos rapportés par le média russe Sputnik.
Il est ensuite revenu sur les raisons du divorce des Etats de l’Alliance du Sahel avec la Cédeao.
« Nous avons vu que progressivement cette organisation est devenue un instrument entre les mains de certaines puissances qui cherchent à créer des désordres dans notre région et qui cherchent à utiliser nos institutions pour pouvoir créer des problèmes au pays, créer même une menace parce que l’organisation a mis sur la table une menace d’agression militaire contre l’un de ses Etats membres », a justifié le ministre Diop, toujours selon des propos rapportés par le média russe Sputnik.
Il a enfin souligné que le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont décidé « d’apporter une réponse géopolitique en se mettant ensemble ».
La Cédeao appréciera !
M.A