Kèmi Séba est en passe de perdre sa nationalité française. Du moins, à en croire une note de la Direction de l’intégration et de la nationalité, structure sous-tutelle du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer.
Selon ladite note, il est engagé en l’endroit de Giles Robert Capo-Chichi, une « procédure de perte de nationalité française au sens de l’article 237 du code civil », qui dispose « le Français qui se comporte en fait comme la national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’Etat, avoir perdu la qualité de Français ».
L’e « franco-béninois panafricain » a révélé l’information sur ses canaux officiels. Il a notamment exprimé son coup de gueule. Contenu ci-dessous.
« MACRON VEUT ME RETIRER LA NATIONALITÉ FRANÇAISE »
Le gouvernement français, dépassé par le succès de notre combat anticolonialiste auprès des masses africaines et diasporiques craque , et dans un réflexe negrophobe désespéré dont il a le secret , veut en réaction, me retirer la nationalité française. (et ainsi m’interdire de circuler auprès de la diaspora en Europe et surtout aux Antilles) . Comme si avec internet, on avait besoin de se déplacer pour toucher le cœur des gens… Vous ne comprenez donc toujours pas que plus vous me persécutez, plus mon message politique gagne en popularité…
Cher gouvernement français, Votre réaction profondément néocoloniale constitue pour nous une IMMENSE DÉCORATION DE GUERRE [🥇] , preuve s’il en fallait , de l’efficience de notre travail de deconstruction de la Françafrique.
On ne mendira RIEN auprès de vous. JAMAIS de la vie. Je ne suis pas de ceux qui pleurent lorsqu’ils sont expulsés ou discriminés . AFRICAIN ET FIER DE L’ÈTRE JUSQU’À MON DERNIER SOUFFLE. Mais on va se servir de cette affaire pour illustrer la nature negrophobe systémique de votre politique.
J’ai toujours précisé que notre combat était et demeure contre l’oligarchie française et non le prolétariat français qui souffre lui aussi .
C’est l’Histoire au présent qui s’écrit . Vous avez déclenché une guerre coloniale, et croyez moi, vous ne la gagnerez pas. Cette affaire va au delà même du passeport.
Nous vous communiquerons d’ici quelques jours , les prochaines séquences de cette guerre politique entre colons , et colonisés .
Vous êtes tombés sur le mauvais NOIR ».