Rejet de la révision de la constitution : Assan Séibou réagit et lève un coin de voile sur la prochaine étape

Quelques heures après le rejet de la révision de la constitution, l’initiateur de la loi a livré ses impressions. Au micro de Bip Radio, Assan Séibou s’est plutôt dit satisfait du verdict, notamment des 71 voix obtenues. Le président du groupe parlementaire Bloc Républicain a ensuite confié que le dossier de la révision de la constitution est classé à son niveau, avant d’ajouter que la prochaine étape reste la révision du code électoral, conformément à la décision de la  Cour constitutionnelle.

Bénin : réaction de Assan Séibou après le rejet de la révision de la constitution

Quelques heures après le rejet de la révision de la constitution, l’initiateur de la loi a livré ses impressions. Au micro de Bip Radio, Assan Séibou s’est plutôt dit satisfait du verdict, notamment des 71 voix obtenues. Le président du groupe parlementaire Bloc Républicain a ensuite confié que le dossier de la révision de la constitution est classé à son niveau, avant d’ajouter que la prochaine étape reste la révision du code électoral, conformément à la décision de la  Cour constitutionnelle. Lire ci-dessous ses propos.

Bip radio : Votre proposition de loi portant révision de la constitution a été rejetée au parlement. Quels sont vos sentiments, Comment réagissez vous ?

Assan SEIBOU : D’abord mon sentiment est un sentiment de satisfaction. J’ai déposé une proposition, c’est-à-dire mes idées. J’ai demandé à mes amis ou à mes collègues députés de se prononcer là-dessus et la procédure a suivi son cours. Au moins, j’ai recueilli 71 députés qui sont pour qu’on examine les documents et qui trouvent de l’intérêt dans le document que j’ai déposé. C’est déjà une satisfaction. C’était mon idée personnelle. Si je n’avais pas fait ça, je serais resté avec mon idée à moi tout seul et je l’ai dit c’est un problème de la nation que je posais. Je ne posais pas un problème personnel. En conséquence, je tire vraiment une grande satisfaction et je savais depuis un bon moment même au moment de déposer, je vous ai dit sur votre radio qu’on ne saurait modifier la Constitution béninoise dans la situation actuelle, que si on a une collaboration des trois groupes parlementaires. C’est-à-dire avec l’opposition car l’opposition dispose de la minorité des blocages. Donc, si on avait pas leur ouverture, on ne pourrait pas le faire. Et je m’étais fondé à déposer cette proposition parce que j’estimais que c’est quelque chose qui n’introduisait pas le débat sur les fondamentaux et aussi est dans l’intérêt de nous tous et je peux même dire surtout dans l’intérêt de l’opposition parce que aussi dans mon camp, il y en a qui estimaient qu’il y a des propositions dedans qui vont trop favoriser l’opposition. Ça c’est des débats internes mais il fallait le poser donc je savais que si on n’a pas cette collaboration de chacun et de tous on allait arriver à rien et l’opposition avait déjà campé sa position. Vous vous souvenez, ils ont fait des déclarations pour dire qu’ils sont fermés mais il fallait aller jusqu’au bout pour quand même savoir combien ont pu accepter ou compris cette idée-là . Donc du point de vue personnel je vais dire que c’est un succès ce n’est pas un échec puisque j’ai eu 71 députés qui ont adhéré à mon idée. Ce n’est déjà pas mal et je l’avais dit quelle que soit l’issue du vote je prendrai acte ça ne me gêne pas et aussi avoir animer la vie politique c’est mon travail. Député, homme politique, c’est notre boulot d’animer la vie politique nationale. Pendant un mois et demi on vous a donné un sujet alors je vais pas arrêter il faut vous attendre à d’autres sujets encore je vais toujours animer la vie politique nationale et ce n’est pas opportuniste vous le savez. Oui il y avait un débat sur les parrainages sur l’ordre des élections donc j’ai profité pour dire réglons le problème en même temps, bon ce n’est pas passé. C’est bien. Vous avez vu qu’on a tous chanté l’hymne national, il n’y a aucun problème.

Bip radio : Quid de la suite?

Assan SEIBOU : Non, la suite, une fois que l’Assemblée vote le rejet de la proposition vous n’introduisez pas. Peut-être vous introduirez une autre proposition qui peut prendre ça un compte je ne sais pas mais pour ça là c’est classé. Il faudra attendre la suite d’autres choses puisque nous sommes dans une phase de règlement de ses problèmes. Nous allons nous tourner maintenant vers le code parce que le code devait être conditionné dans certains de ces passages aux dispositions de la Constitution.

Réalisation et transcription : Bip Radio

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