« Quelle bassesse ! Quelle lâcheté ! Quelle farce ! », Azannaï dénonce un code électoral « ignoble » et tacle les auteurs

Candide Azannaï critique le nouveau code électoral, qu’il qualifie « d’acte ignoble de filouterie politique »

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Candide Azannaï critique le nouveau code électoral, qu’il qualifie « d’acte ignoble de filouterie politique ». Lire son coup de gueule.

« DITES LEURS QUE LEUR CODE DIT ÉLECTORAL DE LA NUIT DU 05 au 06 MARS 2024 EST UN  » ACTE IGNOBLE DE FILOUTERIE POLITIQUE « .»
( Mieux comprendre pour expliquer et pour mieux sensibiliser )

À vous qui m’avez sollicité pour mieux comprendre,

Aux peuples, aux militants et aux sympathisants,

Aux fidèles compagnons de luttes,

Chacun se souvient de DJOGBENOU avec l’indécence de sa menace de ruse et de rage en 2018.

C’était au lendemain des échecs successifs des premières tentatives irresponsables de tripatouillage de la Constitution en 2017 et en 2018 par Patrice TALON.

La conséquence de cette posture vengeresse des thuriféraires du pouvoir déviant dit de la rupture exprimée par ce Joseph DJOGBENOU dès 2019, a conduit à la criminalité politique du Certificat de conformité, vecteur d’exclusion, de crises et d’impasse politiques…

La suite continue encore à savoir : la supercherie des réformes politiques dites du système partisan, du Code électoral, de la Constitution…

Au BÉNIN, nous comptons encore au nom des réformes politiques mortifères de Patrice TALON, des victimes multiformes dont des morts, des embastillés, des exilés, des persécutés, des traumatisés, des dépouillés, des dépossédés, des humiliés, des résignés de tout genre…

Toutes ces réformes aujourd’hui ont échoué parce que charpentées sur des règlements de comptes, guidées par des desseins inavoués, des calculs opportunistes par le truchement de lois inintelligibles, inopérantes et inaccessibles…

Alors que les plaies peinent à cicatriser, que la quiétude sociale est des plus précaires et qu’en conséquence, le contexte politique devrait être celui d’un DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF ( DNI ) pour la paix, la cohésion et la concorde nationales, le pouvoir fauteur de troubles de Patrice TALON, face à son propre échec politique et troublé par ses propres contradictions internes, décide d’embraser davantage notre pays, la République du Bénin.

C’est K. MARX qui disait :

« la première fois l’Histoire se répète comme tragédie, la seconde fois comme farce. »

Pour preuve, aujourd’hui en 2024, c’est Augustin AHOUANVOEBLA qui embouche la menace de la ruse et de la rage style DJOGBENOU, en annonçant une vengeance politique coléreusement traduite par l’arrogante désinvolture de prise en otage du Code électoral, par le pouvoir déviant dit de la rupture dans la nuit du 05 au 06 mars 2024 depuis « leur parlement »

Le fondement de la loi et plus particulièrement de la loi électorale ne doit pas être les représailles, la vengeance, l’exclusion punitive.

Quelle bassesse !

Quelle lâcheté !

Quelle farce !

Les monstrueux dégâts manifestement générés au lendemain de la menace de représailles DJOGBENOU en 2018 et qui perdurent doivent faire réfléchir sur les dommages potentiels dont sont inévitablement vectrices les menaces de AHOUANVOEBLA, un cacique du pouvoir déviant dit de la rupture, suite au rejet de la proposition de loi SÉIBOU portant révision de la Constitution.

Une observation s’impose. Pourquoi Monsieur Louis VLAVONOU n’a ni rappelé à l’ordre AHOUANVOEBLA ni censuré ses propos outranciers qui heurtent ouvertement l’image de la représentation nationale déjà largement écornée ?

Cette vengeance politique vociférée par AHOUANVOEBLA et endossée par le pouvoir déviant dit de la rupture au plus haut niveau, est articulée avec une insolente goujaterie politique autour d’un leitmotiv excluant centré sur le détournement punitif du parrainage, le relèvement inintelligible des seuils de représentativité par lâcheté en conflit avec le bon sens susceptibles de dénaturer l’authenticité des suffrages.

Le seul vrai objectif de Patrice TALON est l’exclusion totale ou sélective dans le cadre de l’agenda électoral de 2026 en vue de créer à cet horizon politique les conditions qui lui paraîtront propices pour opérer à nouveau le vol systématique de l’alternance au sommet de l’État.

Le Bénin est otage d’un désordre législatif illégitime et illégal nuisible à la démocratie et à l’Etat de droit à tout point de vue : procédural, formel et ontologique au sens des valeurs et des principes fondateurs inscrits dans la Constitution en son préambule et en ce qui concerne la dévolution de la Souveraineté Nationale.

La colère agit toujours maladroitement, souvent sous l’emprise de la sottise, elle se renverse en renversant son auteur. Ainsi la légifération nocturne du Code électoral opéré la nuit du 05 au 06 mars 2024 est bourrée d’une batterie d’incohérences, d’irrégularités, d’illégalités, d’illégitimités… lesquelles sapent tout crédit aussi bien audit Code électoral ainsi qu’à leurs auteurs , à leurs complices et surtout à leur ténébreux commanditaire affiché, imaginaire ou imaginé.

Tout est faux, nul et méprisant le bon sens ainsi que les grands principes et règles de la République, de l’État à commencer par le propre Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Vous me demandez si la Cour constitutionnelle laissera passer un tel Code électoral ?

J’avoue ne rien savoir sur la résistivité collective ou individuelle de l’éthique de l’agir ( public ou privé ) de cette Cour constitutionnelle dans l’atmosphère actuelle qui a tout l’air d’un contexte manipulatoire pervers. Un climat fait de pressions politiques complexes et multiformes assumées ou feintes au sommet de l’État.

Aussi les rôles obscurs qui ont été dans d’autres vies, ceux de certains des actuels membres de cette Cour constitutionnelle érigent et exigent de grandes barrières qui empêchent de scruter avec succès leur intégrité, leur impartialité, leur crédibilité, l’indépendance de leur conscience en termes de compétence surtout intellectuelle effectives.

Le peuple et l’opinion en général observent. Mais c’est la Cour elle même qui sait mieux que quiconque le contexte et les conditions dans lesquels elle a accouché de la Décision DCC 24-001 du 04 Janvier 2024.; c’est donc à elle en premier le devoir de s’interroger sur les scenarii générés par sa décision.

Par devoir d’éclairage je voudrais en ce qui me concerne relever au nom du Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) et au nom de la Coordination Nationale de la Résistance Nationale, ce qui suit :

1 – Confusionnisme stratégique du pouvoir déviant dit de la rupture :
a/ Les arguments de Patrice TALON:

L’argument clé courant fin dernier trimestre 2023 était l’impératif de la cohérence entre légitimité et légalité qui exigerait que le parrainage du Président à élire lors d’une année électorale soit dévolu aux élus députés et maires de ladite année électorale. Ceci signifie que députés et maires devraient être élus et entrés en fonction avant l’élection du Président de la République.

Il désapprouve en conséquence le parrainage des candidats aux élections présidentielles de 2026 par les députés actuels au motif qu’un tel scénario violerait l’esprit de ses réformes politiques pourtant quasiment inintelligibles, inaccessibles et sans aucune clarté.

b/ La proposition Assan SÉIBOU de révision de la Constitution largement portée par l’hégémonisme parlementaire de TALON projette que le Président de la République soit installé avant l’organisation tout au moins des élections législatives. Cette préconisation s’écarte de toute évidence de l’esprit évoqué par Patrice TALON si nous ne voulons pas admettre qu’elle en prend le contre pieds.

c/ La proposition de loi de modification et de complément du Code électoral de N. AKE conclut au parrainage des présidentielles de 2026 par les « députés actuels … ».
Il n’y a en réalité aucune cohérence entre les principes que semblait argumenter Patrice TALON et le rôle SEIBOU et celui de AKE au moment où AHOUANVOEBLA crie vengeance devant l’échec de la proposition SEIBOU aux portes des 3/4 de prise en compte.

Il y a manifestement un flou qui présage à deux ans de l’échéance 2026, que l’agenda du pouvoir déviant dit de la rupture garde encore d’autres coups fourrés plus préjudiciables à la paix et à la concorde nationale que ceux que fait redouter la goujaterie politique de la Session parlementaire extraordinaire du 21 février 2024.

On redécouvre dans ces conditions que la compréhension politique ultime des réformes politiques sous TALON , n’est pas dans les lois inopérantes qui les structurent. Cette compréhension apparaît plutôt dans la seule interprétation sélective qu’il plait à Patrice TALON d’en donner selon ses seuls désidératas. Son hégémonisme parlementaire illégitimement truqué depuis l’imposition sanglante du monolithisme politique à travers ses partis politiques siamois et fantoches l’UP ( devenu UP – R par un cannibalisme politique de l’ex PRD ) et le BR en 2019, manœuvre plus dans la sottise que dans la crédibilité politique exactement à la manière des moutons de Panurge.

2- Le jeu flou du parti dit Les Démocrates se tient également de leur incohérence stratégique qui donne l’air de se satisfaire de l’hégémonie politique de Patrice TALON dans toutes les options qui concourraient à leur faire accorder, en réalité concéder l’hégémonie oppositionnelle
autant que faire se peut.

La proposition de loi ATCHADE procède dans ce sens d’une posture de recel de l’exclusion politique, une sorte de dividende d’un deal politique secrètement orchestré au plus haut niveau entre les décideurs en dernier ressort du pouvoir déviant dit de la rupture et ceux du parti dit Les Démocrates.

La formule est : « tout ce qui n’exclut pas le parti Les Démocrates est inclusif. »

Le combat cessant d’être du coup pour le parti dit Les Démocrates celui de l’intérêt général pour être rabougri à l’assurance de recel de légitimation de pratiques de l’exclusion politique et d’actes attentatoires aux libertés, aux droits politiques, sociaux, économiques, aux valeurs de la démocratie et aux principes de l’Etat de droit qui sont les marques de fabrique du clan politique TALON.

Le parti Les Démocrates sur les réformes politiques de prise en otage de l’État par le pouvoir déviant dit de la rupture est en parfait accord avec Patrice TALON aussi longtemps que cela alimentera le duel désuet TALON / YAYI de l’affairisme politique au sommet de l’État.
Quelle farce politique et quelle illusion politique !

3 – Les éléments factuels de l’obscurantisme du Code électoral de la nuit du 05 au 06 mars 2024 :

Il y’a lieu de relever le refus de déferrer franchement aux injonctions de la Décision DCC 24-001 du 04 Janvier 2024. On note une colère contre la Cour et une attitude de mépris à son encontre qui passent par la double réplique confiée à SEIBOU ( tentative de révision orientée de la Constitution ) et AKE ( opération politique commando de détournement punitif sélectif du Code électoral )

En effet, la décision DCC 24 – 001 du 04 Janvier 2024 révèle et stigmatise comment l’incompétence a miné la légifération et expose l’existence en réalité d’une crise intellectuelle dans l’institution parlementaire donc au sommet de l’État sous Patrice TALON.

C’est une dégradation des réformes politiques imposées par TALON si la Cour y note comme c’est le cas dans la DCC 24 – 001 du 04 Janvier 2024 des lois qui sont des sources potentielles de risques d’interprétations contraires à la Constitution, d’arbitraires et d’injustices au détriment des sujets de droit.

C’est gravissime !

Le pouvoir dit de la rupture a manifestement à l’examen de sa réplique de dents longues contre la DCC24 -001 du 04 Janvier 2024 ?

Il y a lieu dans la même veine, d’interroger VLAVONOU sur l’inextensibilité de l’ordre du jour d’une Session parlementaire extraordinaire.

En effet l’acceptation de la proposition de loi de ATCHADE portant modification du Code électoral fait écrouler de manière flagrante le principe selon lequel :

« Les Sessions parlementaires extraordinaires sont convoquées sur un ordre du jour précis ».
La République devra se discipliner et mettre fin à de telles libertés avec ses règlements et principes.
Car même si l’ordre du jour de ladite session n’a pas été modifié officiellement, de manière factuelle, évidente donc flagrante on note et tout le monde a entendu et vu que cet ordre du jour a été étendu à une nouvelle proposition, celle dite de ATCHADE portant modification du Code électoral en concurrence avec celle officiellement inscrite de AKE.

La Commission des Lois en etudiant la proposition de loi ATCHADE, en évoquant son examen officiel en jonction à celle de AKE dans son rapport présenté en plénière a violé la loi portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et devrait être interpellée afin d’expliquer au peuple d’où elle tient la régularité d’une telle transgression de la protection de l’ordre du jour d’une session parlementaire extraordinaire.

Ce faisant la plénière du 05 mars 2024 introduite par un rapport dans lequel figure l’examen d’une proposition de loi qui n’est pas inscrite a priori dans l’ordre du jour de la session parlementaire extraordinaire ouverte le 21 février 2024 est entachée d’une irrégularité extrêmement grave pour être une irrégularité anti – principe.

Au minima et le rapport de la Commission des lois en ce qu’il introduit une proposition exorbitante à l’ordre du jour de la Session extraordinaire et la plénière du 05 mars 2024 introduite par ledit rapport sont nuisibles aux principes et règles de l’État.

Ce seul manquement pouvait emporter l’annulation de la Session parlementaire extraordinaire ouverte le 21 février 2024.

L’inconséquence politique et constitutionnelle de tels copinages législatifs crèvent les yeux.

Il y a également lieu de relever quelques aberrations de filouteries politiques en nous mettant du côté de certains principes dont celui de l’autorité de la chose jugée, de la prévisibilité du droit en l’occurrence du droit constitutionnel, du consensus national principe à valeur constitutionnelle.

Nous savons tous cependant quels sont les coups mortels portés à ces principes protecteurs dans la modulation la modération et la préservation de l’État de droit, de la démocratie et des acquis politiques, économiques et sociaux de notre Renouveau démocratique conquis de hautes luttes et aux bouts de lourds sacrifices.

Des questions que tous nous sommes en droit de poser :

C’est quoi ces histoires gamines de ruelles d’incultures qu’on ose transposer avec tant de désinvoltures en politique au Bénin et au sein de l’Assemblée nationale?

Si tu as tel pourcentage de 1% ou X % , un rapport de Y/X ou Q/Z, Si tu as signé tel accord préélectoral de gouvernement avec une chauve-souris ou une vipère tu as tel avantage et/ou telle déconsidération électoraux.

Chose curieuse, certaines rêveries inscrites en dispositions législatives s’apparentent au hasard de  » pile ou face  » genre enfantin de tu passes ou tu ne passes pas selon l’humeur du Chef de l’Etat qui revêt en permanence dans les coulisses de la République tous les attributs de metteur en scène électoral. Regardez comment des gens qui ont imposé arbitrairement ailleurs l’interdiction de toute alliance électorale aux autres sauf aux leurs, inscrivent leurs sottises d’accords pré – électoraux de gouvernement pour prétendre exorciser leurs minables incuries contre d’autres… ?

Ce Code électoral de la nuit du 05 au 06 mars 2024 transgresse la mise en garde de la Cour constitutionnelle indiquant : « Or, il incombe au législateur d’exercer pleinement sa compétence en adoptant des lois claires, intelligibles et accessibles afin de prémunir, conformément au préambule de la Constitution, les sujets de droit contre une interprétation contraire à la Constitution ou le risque d’injustice ou d’arbitraire; » ( Cf. DCC24 – 001 du 04 Janvier 2024 , Al. 06 p.10 ).

La démocratie ne se caricature pas à la dictature de la majorité ou à la loi du plus grand nombre comme l’a répété AHOUANVOEBLA à la suite de biens d’esprits approximatifs . La démocratie par définition et à l’origine, intègre dans une large part ontologique c’est-à- dire du point de vue de son être , de sa conception, la compétence intellectuelle, son champ étant celui de l’intelligible, donc de l’intervalle de la connaissance et de l’accessible, des principes et valeurs universels de civilisation qui sont fondateurs du pacte du vivre ensemble. La démocratie intègre par essence la paix et la garantie de l’égal accès de tous les citoyens à la chose publique au nom de l’intérêt général.

La démocratie de la vengeance de la bêtise des intérêts particuliers inavoués n’en est pas une même avec la diversion du plus grand nombre . La démocratie est le triomphe des valeurs et des principes universels qui la justifient et la fondent.

La démocratie ne peut être définie par aucun concept ou par aucune notion de dictature.

La démocratie exclut l’exclusion sous toutes formes.

C’est l’un des points de divergence entre le pouvoir devant dit de la rupture et les forces politiques démocratiques attachées aux Acquis du Renouveau démocratique issus de la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation.

QUE RETENIR ?

1 – Par la Session parlementaire extraordinaire du 21 février 2024, le pouvoir déviant dit de la rupture s’est volontairement mis dans une posture de mépris de la Décision DCC 24 – 001 du 04 Janvier 2024.

2 – Par la décision DCC 24 – 001 du 04 Janvier 2024, la Cour note des lois sources potentielles de risques d’interprétations contraires à la Constitution, d’arbitraires et d’injustices au détriment des sujets de droit. Ainsi la Cour révèle et stigmatise comment l’incompétence a miné la légifération sous Patrice TALON et expose l’existence en réalité d’une crise intellectuelle de crédibilité dans l’institution parlementaire donc au sommet de l’État.

Il s’agit d’une dégradation des réformes politiques imposées par TALON.

3 – Au minima et le rapport de la Commission des lois en ce qu’il évoque et introduit une proposition de loi exorbitante à l’ordre du jour de la Session extraordinaire et la plénière du 05 mars 2024 introduite par ledit rapport sont nuisibles aux principes et règles de l’État.

4 – Ce Code électoral de la nuit du 05 au 06 mars 2024 transgresse la mise en garde de la Cour constitutionnelle indiquant : « Or, il incombe au législateur d’exercer pleinement sa compétence en adoptant des lois claires, intelligibles et accessibles afin de prémunir, conformément au préambule de la Constitution, les sujets de droit contre une interprétation contraire à la Constitution ou le risque d’injustice ou d’arbitraire; » ( Cf. DCC24 – 001 du 04 Janvier 2024 , Al. 06 p.10 ).

C’est un Code incompatible avec le principe de l’autorité de la chose jugée, le principe de la prévisibilité du droit Constitutionnel qui ne saurait être détaché de celui de la vocation de stabilité constitutionnelle et celui du Consensus national principe à valeur constitutionnelle.

5 – Comment débusquer le faux jeu du Parti dit Les Démocrates :

Il faut être attentif et interroger la perfidie que ce parti déploie obscurément contre son seul fond de commerce politicien à savoir, le sort des personnalités politiques détenues, celui de celles obligées de vivre hors du Bénin et le sort de nombreuses autres victimes politiques, sorts pourtant relégués à l’arrière plan et sortis de toute exigence de préalable politique.

A y observer de plus près, la formule de cette formation politique est :
« TOUT CE QUI N’EXCLUT PAS LE PARTI LES DÉMOCRATES EST INCLUSIF »

En cela, les responsables de cette organisation politique d’intérêts particuliers font froid d’une sournoiserie constante et font feu de tout bois même de la compromission sans aucun scrupule .
Le combat cesse d’être du coup pour le parti dit Les Démocrates celui de l’intérêt général et de combattre les dérives dictatoriales du pouvoir déviant dit de la rupture.

Pour ce parti qui a trahi la cause de la lutte politique contre le système TALON, le combat est rabougri à l’assurance de recel de dividendes politiques en échange de légitimation de pratiques de l’exclusion politique et d’actes attentatoires aux libertés, aux droits politiques, sociaux, économiques, aux valeurs de la démocratie et aux principes de l’État de droit.

Cette légitimation ignoble par laquelle des responsables et personnalités politiques du parti dit Les Démocrates donnent leurs assentiments aux actes politiques déviants de Patrice TALON et de son pouvoir s’apparente à une compromission et illustre à n’en point douter qu’ils sont bel et bien ses sous – traitants politiques.

Le parti Les Démocrates sur les réformes politiques de prise en otage de l’État par le pouvoir déviant dit de la rupture est en parfait accord avec Patrice TALON aussi longtemps que cela alimentera le duel désuet TALON / YAYI de l’affairisme politique au sommet de l’État.

Quelle farce politique et quelle illusion politique !

La lutte de résistance nationale intelligente pacifique et non violente continue jusqu’à l’implosion définitive du pouvoir déviant dit de la rupture aux abois et concomitamment jusqu’à la mise hors d’état de nuire de ses 5e colonnes et de ses autres roues secours et de compromissions politiques au nombre desquels des responsables du parti Les Démocrates.
Resserrons davantage nos rangs.

Je vous remercie.

C. A. M. AZANNAÏ,
Ancien Ministre Porte – Parole du Gouvernement,
Ancien Ministre Délégué, Chargé de la Défense Nationale,
Ancien Membre de la Conférence des Présidents de l’Assemblée nationale.

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