Le Bénin a célébré hier, le 64ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. A l’issue des festivités qui ont eu lieu à la place de l’indépendance à Cotonou, Sylvanus Aïssi a partagé ses impressions avec les hommes des médias. L’acteur politique a salué la belle organisation des festivités, avant d’exhorter le peuple béninois à plus d’unité et de patriotisme, pour un Bénin plus prospère et plus grand.
: Comment avez-vous vécu la célébration du 64ème anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté nationale et internationale ?
Sylvanus Aïssi : C’est avec grande émotion et beaucoup de fierté que j’ai vécu cette célébration qui a connu la présence effective du chef de l’Etat, le Président Patrice Talon, des membres du corps diplomatique, des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des officiers supérieurs, …et d’une forte présence de la population. Les festivités qui ont enregistré le défilé des troupes militaires et paramilitaires, aussi bien du Bénin, que du Nigeria ou de la Belgique, étaient une occasion de communier ensemble, autour de notre seule et même patrie. Talon a du goût ; le défilé était beau et plaisant. En somme, c’était une très belle fête.
Il me plaît d’insister particulièrement sur le défilé des forces spéciales formées et dédiées à la lutte contre le terrorisme. Ceci nous rappelle tous les efforts qui sont consentis pour la sécurité et la préservation de l’intégrité nationale du pays. C’est le lieu de saluer la mémoire de tous les enfants du Bénin morts au front, et spécifiquement les soldats qui sont tombés au champ de bataille, face à des hors-la-loi.
De 1960 à nos jours, quel bilan faites-vous sur le plan politique ?
Sylvanus Aïssi : Ce serait trop prétentieux de ma part de vouloir dresser un bilan dans cet entretien de quelques minutes que vous m’accordez. Je voudrais juste qu’on retienne qu’après la période où le Bénin est appelé « l’enfant malade d’Afrique », nous avons connu le Marxisme piloté par l’emblématique président, chantre de la période révolutionnaire, le Général Mathieu Kérékou. Puis est venue, après la Conférence des forces vives de la Nation, la période que nous connaissons maintenant, la Démocratie. De 1990 donc à nos jours, notre pays fait sa marche démocratique avec les différents présidents qui il convient de rendre hommages. Le président Soglo, le président Kérékou, le président Yayi, et le président Talon qui est aux affaires depuis 2016.
C’est le lieu de saluer, les réformes courageuses entreprises depuis l’avènement du chantre de la Rupture, qui replacent le Bénin sur le chemin de grandes et bonnes perspectives. Il ne me reste qu’à appeler tous les béninois, d’où qu’ils soient, à l’unité nationale. Et surtout, ne perdons pas de vue la devise de notre pays : « Fraternité, Justice, Travail »