Reckya Madougou, Joel Aïvo, et récemment Steve Amoussou. De Porto-Novo à Godomey en passant par Lomé, tous ont été interpellés en mode commando. Le président du parti Nouvelle force nationale (NFN) a d’ailleurs manqué de peu de faire l’amère expérience.
Interrogé par Crystal News, Richard Boni Ouorou a martelé que l’interpellation des citoyens manu militari, de manière violente, de façon dégradante ne doit pas être la norme. Le président du mouvement Libéral Bénin attire donc l’attention des autorités policières et de ceux qui s’adonnent à cette pratique d’une autre époque.
« ça va rattraper les auteurs », a-t-il prédit. Richard Boni Ouorou rappelle, à cet effet, qu’ils ne seront pas appelés à être policier éternellement. Et s’il reconnaît que la Police républicaine regorge des agents respectueux des textes, le président du mouvement Libéral Bénin fait le triste constat que la tentative d’arrestation avortée du président du NFN confirme, pour une énième fois, que certains flics s’éloignent des normes.
Il rappelle à cet effet que » même le plus grand bandit du monde a des droits qu’on doit respecter » et est innocent jusqu’à sa condamnation.
Outre l’arrestation « violente » des citoyens, Richard Boni Ouorou s’insurge également contre la fouille des portables sans décision d’un juge et rappelle que le téléphone portable reste un bien personnel à usage unique.
L’invité de Crystal News a enfin appelé à la mobilisation pour que cette façon de faire ne devienne pas la norme en République du Bénin.
Le peuple est donc interpellé !
M.A