Revalorisation de la biodiversité: La revue des connaissances traditionnelles africaines au cœur d’un atelier de ‘’Survie Ong’’
L’Organisation Non Gouvernementale Survie de la mère et de l’enfant reste très active sur le terrain de la protection de la biodiversité. Sous l’impulsion des responsables, un atelier s’est déroulé ce mardi 11 mars à Cotonou avec en ligne de mire la revue des connaissances traditionnelles africaines de protection des forêts.

Le projet de revalorisation de la biodiversité en s’appuyant sur les connaissances traditionnelles africaines au Centre du Bénin mis en œuvre par l’ONG Survie de la mère suit son cours. Les différents acteurs impliqués se sont retrouvés à Cotonou au détour d’un atelier pour faire la revue des connaissances traditionnelles africaines pouvant véritablement contribuer à la protection des forêts.
Il s’agit des universitaires, des forestiers, des directeurs départementaux des ministères concernés, des têtes couronnées, et autres acteurs.
A l’ouverture de l’atelier, Prisque Sinzogan, la présidente de l’ONG Survie de la mère et de l’enfant a indiqué que le principal objectif de l’atelier est « de préciser le cheminement par lequel ces savants et intellectuels communautaires pourraient accompagner l’administration publique ».
Elle rassure à cet effet que les gardiens de la tradition, notamment ceux du département des Collines “sont disposés à accompagner le gouvernement dans sa quête de régénération et de protection de ces forêts afin de répondre présents à l’évaluation des objectifs de développement durable en 2030 ».
Les assises de Cotonou visent donc à faire la revue des connaissances afin de mettre à disposition des gouvernants des propositions pour une mise en pratique efficiente et bénéfique pour la flore.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été marquée par la participation de Adjinda Adjaku le Directeur général des Eaux forêts et chasse. Ce dernier avant de procéder au lancement officiel des travaux a reconnu que l’ONG Survie de la mère et de l’enfant a fait une meilleure option en se jetant à l’eau pour une contribution qualitative à la revalorisation de la biodiversité en s’appuyant sur les connaissances traditionnelles africaines au centre du Bénin. Il va inviter toutes les composantes de la société à savoir les paysans, les cadres, les élus locaux, les autorités administratives à s’inscrire dans la même dynamique dans un élan coopératif.

Cet atelier en est d’ailleurs une parfaite illustration, notamment en ces périodes où force est de constater les affres du changement climatique, a ajouté Adjinda Adjaku.
Des communications présentées par des experts ainsi que des travaux de groupe ont été les temps forts de cet atelier riche en échanges.
Christophe KPOSSINOU