Le professeur Joël Aïvo derrière les barreaux depuis 4 ans : Pour la quête du « meilleur pour le Bénin », rappelle Barkatou Sabi Boun
Le mardi 15 avril 2025, ça fera 4 ans que le professeur de droit constitutionnel Frédéric Joël Aïvo est placé sous mandat de dépôt. A quelques jours de cette date fatidique, Barkatou Sabi Boun déléguée Général du mouvement ‘’Génération Aïvo’’, acquis à la cause de l’universitaire, a tenu à rappeler le sens de l’engagement qui a conduit leur leader en ces lieux. « Joë Aïvo ne voulait que le meilleur pour le Bénin », dit-elle. C’était ce samedi 12 avril 2025 à Sèmè-Podji dans le département de l’Ouémé.

C’est pour son engagement pour le Bénin que le professeur de droit constitutionnel Frédéric Joël Aïvo s’est retrouvé en prison. Ainsi se présente entre autres, l’un des rappels importants que la déléguée générale du mouvement ‘’Génération Aïvo’’a tenu à faire à quelques jours de la célébration du 4ème anniversaire de l’arrestation de l’initiateur du Dialogue Itinérant.
Pour cet exercice, Barkatou Sabi Boun puisque c’est d’elle qu’il s’agit a choisi un instant solennel, celui de l’installation des membres de la Coordination Sèmè-Podji du mouvement ‘’Génération Aïvo’’ qui s’est déroulé ce 12 avril 2025 en présence d’une forte représentation de militants et sympathisants. « … s’il y a une chose qui nous réunit tous ici, c’est bien parce que nous voulons le meilleur pour notre pays (…) Et c’est parce que notre leader le professeur Frédéric Joël Aïvo a voulu le meilleur pour le pays qu’il a pris la route en parcourant une soixantaine de commune avec certains d’entre nous pour annoncer la bonne nouvelle. C’est-à-dire, sa vision pour le Bénin, son ambition qui se résume à : le meilleur pour notre pays. C’est ce meilleur que nous voulons également qui a fait que malgré bientôt 4 ans, il n’est plus libre de ses mouvements », a rappelé la déléguée générale à l’entame de son propos.
Engagés malgré l’arrestation du leader
A l’instar du professeur Frédéric Joël Aïvo, la quête du meilleur pour le Bénin reste et demeure la préoccupation importante pour les membres du mouvement ‘’Génération Aïvo’’ et pour des millions de sympathisants et d’admirateurs silencieux disséminés sur tout le territoire. « Le meilleur pour le Bénin n’est pas un vœu pieux. C’est un engagement pris par chacun » déclare Barkatou Sabi Boun.
En effet, malgré l’arrestation puis la condamnation du professeur Joël Aivo nombreux sont ces compatriotes engagés pour sa cause qui n’ont pas changé de cap. Ces derniers restent aujourd’hui le noyau dur du mouvement ‘’Génération Aïvo’’ qui ne cesse de s’agrandir avec à la clé des coordinations installées sur l’étendue du territoire. « J’ai vu des visages qui étaient déjà avec nous au moment du dialogue itinérant donc depuis 2019-2020. Je voudrais ici saluer votre fidélité. Je voudrais ici reconnaître votre engagement. Il y en a, ces frères, ces sœurs et amis qui nous ont rejoints au cours de route. Il y en a qui nous ont rejoints pendant que c’était très difficile. Nous reconnaissons votre engagement. Nous savons que c’est ensemble que nous allons obtenir ce ‘’meilleur pour notre pays’’. », a clamé la déléguée générale devant la forte mobilisation des militants des 6 arrondissements de la commune de Sème-Podji
.Comme quoi, l’arrestation du professeur Joël Aïvo n’a pas mis fin à la volonté de la mise en œuvre de sa vision pour le Bénin. Avec les mêmes énergies, ces disciples regroupés aujourd’hui au sein du mouvement ‘’Génération Aïvo’’ poursuivent le combat avec la ferme conviction que l’homme va recouvrer sa liberté dans les temps à venir et compétir pourquoi pas aux échéances électorales de 2026.
Seule ombre au tableau de cette activité, l’irruption d’un détachement de la police sur les lieux vers la fin du meeting. Les policiers ont démonté et emporté des bâches de communication.
Pour rappel, arrêté le 15 avril 2021, le professeur Joël Aïvo après 8 mois de détention préventive est condamné par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) à 10 ans de prison pour complot contre la sureté de l’Etat et blanchiment de capitaux.
Christophe KPOSSINOU