Charlemagne Yankoty à l’occasion de la 2è édition de sadoxwé: « C’est dans nos valeurs que nous puisons la force de bâtir notre avenir »
Ce week-end à Sado, un arrondissement historique de la commune d’Avrankou, l’atmosphère était aux retrouvailles. C’était à l’occasion de la 2ᵉ édition de SADOXWÉ, la fête identitaire de l’arrondissement de Sado. Sous les tentes colorées et les sonorités traditionnelles, fils et filles du terroir ont célébré leur appartenance commune. Parmi eux, Charlemagne YANKOTY, Maire de la ville de Porto-Novo, n’est pas passé inaperçu.
Arborant fièrement le tissu officiel de la fête, il n’était pas seulement là en autorité : il revenait en fils. Sado, en effet, est le village paternel de sa mère, un ancrage affectif qu’il n’a jamais cessé de revendiquer. « Je suis ici chez moi. C’est dans nos valeurs que nous puisons la force de bâtir notre avenir », a confié Charlemagne YANKOTY, visiblement ému.
En prenant part activement aux festivités, le Maire donne une leçon silencieuse mais puissante : un développement durable commence par la valorisation de l’identité culturelle. À l’heure où beaucoup prônent une modernité déconnectée, Charlemagne YANKOTY choisit une autre voie : celle du développement enraciné, respectueux des traditions et porteur d’un progrès humainement soutenable. « Il ne suffit pas d’urbaniser nos villes ; il faut urbaniser nos cœurs et nos esprits en gardant vivantes nos mémoires collectives », a-t-il ajouté dans un échange formel avec des professionnels des médias.
En quittant Sado sous les ovations, Charlemagne YANKOTY a laissé derrière lui plus qu’une image d’élu populaire : il a imprimé l’idée qu’une gouvernance efficace doit s’appuyer sur des racines vivantes. Car, à Avrankou, l’héritage culturel n’est plus un musée du passé : c’est le socle sur lequel se construit l’avenir.
Tchékpémi Jacques AHOUANSOU