Simon Narcisse Tomèty : « Les politiciens et les dirigeants africains sont les principales causes du terrorisme »
Dans une tribune, intitulée ‘‘L’Afrique avec sa classe politique ordurière’’, Simon Narcisse Tomèty critique sévèrement les politiciens africains, même s’il prend le soin de rendre un hommage à l’ancien président Laurent Gbagbo. L’Institutionnaliste de reformes publiques et directeur du Café africain des néophilosophes accuse ces derniers d’être « les principales causes du terrorisme ». Lire son développement
L’Afrique avec sa classe politique ordurière
Pour ceux qui viennent en politique en Afrique c’est pour DÉFORMER l’État en faisant semblant de le RÉFORMER afin de mettre en place un réseau de mafieux pour siphonner les deniers publics et élargir le spectre de la pauvreté par l’insémination de la peur et la marchandisation de toutes les institutions publiques, surtout les hautes.
Les politiciens et les dirigeants africains sont les PRINCIPALES CAUSES DU TERRORISME en Afrique et ils sont les premiers terroristes du continent. C’est pourquoi, le discours « FAIRE TAIRE LES ARMES » est de la pure DÉMAGOGIE car l’AFRIQUE SERA LE PLUS GRAND BRASIER DU MONDE DANS LE FUTUR et il l’est déjà d’ailleurs avec la plus grande proportion de foyers de tension et de personnes déplacées dans le monde.
Les classes politiques africaines sont constituées de DÉMAGOGUES, de GOURMANDS, de GRANDS VOLEURS, D’INTELLECTUELS DE PETITESSE D’ESPRIT et de BADAUDS aux ordres.
Reformer l’État, ce n’est pas le privatiser par déformation pour assouvir ses désirs insatiables de pouvoir. Le pouvoir n’est que la convergence des souffles de bienfaisance pour limiter la souffrance des peuples. C’est pourquoi, la politique est au service des âmes souffrantes et non pour l’enrichissement illicite et un train de vie indécent des dirigeants en qui le peuple place sa confiance à un moment donné.
Quand le pouvoir rend fou et ne se conçoit plus dans l’amour pour la patrie et les droits humains, c’est que ce pouvoir est motivé par des forces maléfiques tendant à dominer la souveraineté du peuple. Quand c’est ainsi, un tel pouvoir finit toujours comme celui incarné par Ben Ali, Mobutu, Bokassa, Siad Barre, Idi Amin Dada, Yaya Jame, Charles Taylor, Sunny Abasha…
Nous rendons un grand homme à GBAGBO ».