Le pape François, 84 ans, opéré d’une inflammation du côlon
Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon », a indiqué un communiqué du Vatican.
Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon », a indiqué un communiqué du Vatican
. Le pape François, 84 ans, va subir dimanche à Rome une intervention chirurgicale « programmée » pour une inflammation du côlon. Le pape a été admis à l’hôpital A. Gemelli de la capitale italienne où il doit subir « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du côlon », a indiqué un communiqué du Vatican.
Il s’agit d’une inflammation potentiellement douloureuse des diverticules, hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif et dont la fréquence augmente avec l’âge. Une des complications possibles de cette affection est la sténose, c’est-à-dire un rétrécissement de l’intestin.
Des messages de soutien
Le pape est arrivé vers 15h00 en voiture, accompagné d’un proche collaborateur, selon le quotidien catholique Avvenire. De nombreux médias se trouvaient dimanche après-midi aux abords de l’hôpital dont les entrées étaient gardées par des policiers, selon un journaliste de l’AFPTV sur place. Un bulletin de santé sera publié à l’issue de l’opération dirigée par le professeur Sergio Alfieri, chef de l’unité de chirurgie digestive complexe de l’établissement.
En visite d’Etat en France, le président italien Sergio Mattarella a envoyé un message de soutien au pape en lui transmettant « les pensées affectueuses de tous les Italiens ». Et les messages de solidarité affluaient sur le site Facebook de l’agence officielle du Vatican. « Que l’Esprit Saint guide la main du chirurgien », écrivait par exemple Pina, une fidèle sicilienne.
« Je n’ai pas peur de la mort »
Né le 17 décembre 1936 en Argentine, Jorge Bergoglio s’est fait enlever le lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans en raison d’une pleurésie. Il souffre de problèmes à une hanche et de sciatique.
Dimanche midi, il a célébré la traditionnelle prière dominicale Regina Coeli à la fenêtre de la résidence Sainte-Marthe pour les fidèles rassemblés sous un soleil de plomb sur la place Saint-Pierre. Il semblait en bonne forme et réjoui d’annoncer une visite d’Etat en Slovaquie du 12 au 15 septembre, son second voyage à l’étranger seulement en 2021 après l’Irak en mars.
« Je n’ai pas peur de la mort », confiait-il dans un livre d’entretiens réalisé en 2019 avec un journaliste argentin. Après l’opération du poumon, « je ne me suis jamais senti limité dans mes activités (…). Je n’ai jamais ressenti de fatigue ou d’essoufflement », assurait-il. Ces dernières années, il a dû cependant annuler quelques apparitions et marche parfois avec difficulté.
Depuis le début de la pandémie, qui a durement frappé l’Italie en février 2020, il était paru peu inquiet pour sa propre santé, se déplaçant souvent sans masque, même s’il a dû renoncer à ses habituels bains de foule pendant l’audience du mercredi.
A part un rhume qui l’avait obligé à annuler des rendez-vous au tout début de l’épidémie, sa santé n’a pas suscité de préoccupation particulière. François a été élu en 2013 pour succéder à Benoît XVI, qui avait renoncé en février de la même année, après huit ans de pontificat.
20 Minutes avec AFP