Le procès de l’opposant Joël Aïvo, arrêté le 15 avril dernier, dans une affaire dite « de blanchiment d’argent et d’atteinte à la sureté de l’Etat » s’est ouvert ce jeudi 15 juillet à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) à Porto-Novo.
Il sonnait 10 h environ, quand le juge a appelé le professeur Frédéric Joël Aïvo et ses co-accusés à la barre. L’audience a ensuite été suspendue, suite à l’absence d’un des co-accusés, en la personne, de Boni Saïd, gardé à la prison civile de Ouidah.
Après 12 heures, ce dernier fait son entrée à la Criet. L’audience reprend peu avant 14 heures. Le juge appelle le Professeur Aïvo et ses co-accusés à la barre. Tous plaident non coupables.
S’en suivra, des débats, contestations, pauses, entre le procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou, qui demande le renvoi de l’affaire en instruction, les avocats du Constitutionnaliste avec à sa tête Me Robert Dossou, qui font une demande de mise en liberté pour leurs clients, …
A l’arrivée, le procès est renvoyé au 5 août pour statuer sur la compétence ou non de la cour et la demande de mise en liberté provisoire formulée par les avocats de la défense. Aïvo et ses co-accusés retournent en attendant en prison.
Manassé AGBOSSAGA