La quatrième vague est bien présente en France, alors que le pass sanitaire est étendu depuis le 9 août dernier. Alors que le Covid-19 sévit encore, un autre virus inquiète. En Guinée, un virus dangereux a fait son grand retour : le virus de Marburg.
Connaissez-vous le virus de Marburg ?
En Guinée, un premier malade du virus de Marburg a été détecté. Une nouvelle qui ne va pas réjouir les différentes autorités gouvernementales du monde entier. Alors que la pandémie du Covid-19 continue de sévir, ce virus est considéré comme très dangereux par les autorités sanitaires. Cependant, le virus de Marburg n’est pas nouveau. En 1967, plusieurs cas ont été détectés, avec des symptômes dangereux pour l’Homme.
« L’organisation mondiale de la santé est sur le terrain avec les partenaires locaux depuis l’apparition des premières alertes, et continuera à fournir tout le soutien nécessaire » , a indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS. L’organisation mondiale de la santé rappelle notamment que le virus, identifié pour la première fois en 1967, est survenu lors de différents « travaux de laboratoire sur des singes verts africains importés d’Ouganda » , comme le rapporte BFM TV.
Est-il plus contagieux que le Covid-19 ?
Bien que très dangereux pour la santé de l’Homme, le virus de Marburg n’est pas plus contagieux, si on le compare au Covid-19. Il n’en reste pas moins transmissible et les conséquences sont désastreuses. Depuis 1967, les cas de contaminations sont surveillés par les autorités sanitaires. Si on le compare cependant à Ebola, le virus de Marburg appartient aux « agents pathogènes de classe 4 » , signifiant ainsi qu’il a un taux de mortalité « très élevé » , et qu’il n’existe pas de remède pour s’en protéger, comme l’explique l’Institut Pasteur.
« Les deux maladies [Ebola et le Marburg] sont similaires sur le plan clinique. Elles sont toutes les deux rares et ont la capacité de provoquer des flambées épidémiques avec un taux de létalité élevé » , explique l’OMS dans un rapport. Avec un seul cas détecté en Guinée, il est pour le moment trop tôt pour s’en inquiéter.
Source: letribunaldunet.fr