DECLARATION DU SYNACEA-MAEP FACE AUX TENTATIVES D’INTIMIDATIONS ET DE MENACES AUTOUR DE LA VACCINATION CONTRE LE COVID-19
Considérant que depuis le début de l’année 2020, le monde entier fait face à une crise sanitaire provoquée par le virus StrasCov2 communément appelé COVID-19.
Considérant qu’en dehors des mesures dictées par l’OMS pour contenir la propagation du virus, chaque pays a défini des stratégies pour gérer l’épidémie au niveau local.
Considérant que le StrasCov2 a circulé dans la population pendant 20 mois, a fait des victimes et que pendant ce temps plusieurs personnes auraient pu développer naturellement une immunité qui les protège certainement contre les nouvelles formes du virus.
Considérant que vers la fin de l’année 2020, plusieurs autres variants du StrasCov2 sont apparus partout dans le monde et que la population béninoise s’en est accommodée en respectant les mesures barrières et en suivant les prescriptions médicales.
Etant entendu que c’est dans la gestion de ces nouveaux variants que des autorisations temporaires d’urgence ont été données à des compagnies pharmaceutiques pour faire couler des produits qu’ils ont baptisé « vaccins » parce qu’on estime qu’il n’y aurait pas de médicaments capables de guérir les nouveaux variants.
Considérant certaines informations officielles relatives à la gestion du COVID-19 au Bénin à la date du 21 août 2021 que sont:
1- le Bénin traite officiellement le COVID-19 avec l’hydroxy-chloroquine, le zinc et l’azithromicine ;
2- le cumul du nombre de cas confirmés de malades de COVID-19 au Bénin est de 10183 ;
3- le nombre de cas sous traitement est de 1662 ;
4- le cumul du nombre de cas guéris est de 8402. On peut conclure que le traitement utilisé par le Bénin est efficace à plus de 82,51% (8402/10183)
5- le cumul du nombre de personnes décédées depuis le début de la pandémie est 119 soit 1,17% des cas confirmés. La mortalité liée au COVID-19 à la date du 21 août 2021 peut être évaluée à 1,19 pour 100.000 habitants ;
Le Bureau Exécutif National du SyNACEA-MAEP a quelques questions à poser au gouvernement béninois pour mieux apprécier les mobiles des tentatives d’intimidation et de menaces autour de la campagne de vaccination lancée le jeudi 1er avril 2021.
1- Le traitement adopté officiellement au Bénin est-il devenu inefficace ou ne fonctionne-il plus ?
2- Pourquoi le gouvernement n’a t-il pas évalué l’immunité naturelle acquise par les populations au regard de la durée de circulation du virus dans la population ?
3- Est-ce que le gouvernement a des éléments de preuves scientifiques produites au Bénin sur le ou les différents variants du StrasCov2 (COVID-19) qui y circulent et leur dangerosité ?
4- Est-ce que le gouvernement a des preuves scientifiques de l’innocuité des vaccins (produits) qu’il fait injecter à la population ?
5- Pourquoi le gouvernement n’a pas suffisamment informé les populations sur le fonctionnement des différentes injections (vaccins anti-COVID-19) une fois dans l’organisme ?
6- Pourquoi le gouvernement n’a pas suffisamment informé les populations sur les avantages et les inconvénients des injections appelées vaccins anti-COVID-19 ?
7- Pourquoi le gouvernement encourage-t-il les populations à se faire vacciner et refuse d’être responsable des éventuels effets secondaires des « vaccins » ?
8- Des études scientifiques publiées dans des revues à impact n’ont-ils pas montré que les personnes vaccinées contractent aussi (et peuvent aussi contracter) à nouveau le virus et le transmettre ou le diffuser dans les populations ?
9- N’a-t-il pas été diffusé partout avec parfois les témoignages des autorités sanitaires que les pays qui ont un fort taux de vaccination comme Islande (71,52% de la population), Seychelles (70,89% de la population), Israël (62,81% de la population), etc. connaissent des hospitalisations assez importantes et une grande proportion des personnes hospitalisées (en soins intensifs) sont des personnes vaccinées ?
C’est dans ces situations d’incertitude et floues que certaines autorités des structures du MAEP diffusent dans les forums des messages qui ont des allures de menaces et d’intimidations pour ceux qui hésitent à se faire vacciner ou ceux qui ont choisi de ne pas se faire vacciner.
Pourtant le ministre de la santé dans son message du 1er avril 2021 à l’entame de la campagne de vaccination a pris le soin de préciser que la vaccination est volontaire. Il ne peut en être autrement car la loi sur la protection de la santé en République du Bénin dispose en son article 7 que « Tout patient a le droit d’accepter ou de refuser un acte médical ou l’application d’un traitement médical ».
Au regard de toutes les informations scientifiquement vérifiables, des informations officielles que nous venons de partager et surtout des interrogations dont nous n’avons aucune réponse ni officielle ni scientifiquement prouvée, le SyNACEA-MAEP :
1- lève une vive protestation contre toute forme d’intimidations, de menaces et de ruse qu’utiliseront les autorités pour imposer la vaccination aux travailleurs ;
2- met chaque travailleur devant ses responsabilités quant à l’inviolabilité de son corps ;
3- invite les travailleurs à nous informer de (et à dénoncer) tout ce qui s’apparente à une subordination de la vaccination à leur implication dans la vie des structures du MAEP.
Dans le contexte actuel où il a été officiellement dit (et il ne peut en être autrement) que la vaccination est volontaire et où aucun document officiel n’impose la vaccination aux travailleurs, qu’aucun travailleur du MAEP ne tombe dans le piège en disant après qu’il a été forcé à se faire vacciner.
Pour le SyNACEA-MAEP, chaque travailleur est libre de choisir de ne pas se faire vacciner ou de se faire vacciner.
Le Bureau Exécutif National du SyNACEA-MAEP demande le respect du libre choix de chaque travailleur de ne pas être vacciné ou d’être vacciné sans contrainte ni menace de quelque nature que ce soit.
Non à l’imposition de la vaccination contre le COVID-19 !
Vive la liberté de choix de chaque travailleur !
Fait à Abomey-Calavi, le samedi 21 août 2021
Pour le BEN SyNACEA-MAEP
Anicet Sèmèvo SANGNIDJO
Secrétaire Général