Les 77 communes du Bénin ne sont certainement pas au même niveau de développement. Dans une récente interview accordée à un média de la place, Isidore ZANDJOU parle de sa commune d’origine ; une communauté qu’il décrit comme ayant accusé d’un retard remarquable par rapport à bien d’autres communautés.
« Houéyogbé mérite mieux que la situation dans laquelle, elle se trouve aujourd’hui ». Par cette phrase, Isidore ZANDJOU déplore la situation dans laquelle se retrouve, aujourd’hui sa commune d’origine. Il explique cette situation par le manque de solidarité de ses filles et fils. « Alors que les communautés qui sont autour de nous se battent pour faire construire des routes, des écoles, des forages et pour donner de l’emploi à leurs jeunes, nous nous concentrons sur des histoires sans tête, ni queue », a fait constater l’Inspecteur phytosanitaire au Port Autonome de Cotonou.
A entendre ce membre à part entière de la communauté sahouè, « il a surtout manqué à la commune de Houéyogbé un engagement de ses ressortissants à travailler pour ses causes ». Il n’a certainement pas tort quand on jette un regard analytique sur la situation de cette commune du Mono.
Sans député et sans ministre, la communauté sahouè est livrée à elle-même. « Nous sommes sans repère », a-t-il renchérit avant d’inviter ses frères et sœurs à prendre conscience de cette situation et à se relever. « Nous sommes encore en mesure de renverser la tendance et de regarder devant nous, a conclu Isidore ZANDJOU en invitant les membres de sa communauté à prendre un nouveau départ.
Justin Sossou
Oui, tu as bien touché de ton indexe le mal qui mine la communauté Saxwè. Il reste à remédier. Pour ce faîre, il faut éviter d’élire ces illéttrés à la tête de nos instences locales. Depuis l’avénement du renouveau démocratique jusqu’à ce jour, nous n’avons élu que des illettrés sans ambition, sans une ligne d’action à la tête de notre mairie. Ça suffit maintenant ! Nous voulons désormais des gens qui ont des visions de développement, une politique d’avancement de notre commune. Ces « agoudrouwi » qui sont passés à la tête de notre mairie et continuent de la diriger ne regardent pas plus loin que leur nez. Dès qu’on finira par les balayer, vous verrez qu’on ira loin dans le développement.