Bénin : Revirement de situation, Kabiessi Owolobè finalement condamné à 36 mois de prison

Du nouveau dans l’Affaire dite « Bastonnade au palais Ogboni ». Après le verdict du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou le 26 octobre 2021, la Cour d’appel de Cotonou a rendu, à son tour, un nouveau verdict ce vendredi 17 juin 2022 et condamne Kabiessi Owolobè  à 36 mois de prison.

Bénin : Revirement de situation, Kabiessi Owolobè finalement condamné à 36 mois de prison par la Cour d'Appel

Du nouveau dans l’Affaire dite « Bastonnade au palais Ogboni ». Après le verdict du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou le 26 octobre 2021, la Cour d’appel de Cotonou a rendu, à son tour, un nouveau verdict ce vendredi 17 juin 2022 et condamne Kabiessi Owolobè  à 36 mois de prison.

Mauvaise nouvelle pour l’Empereur mondial des Ogboni.  Relaxé au bénéfice du doute par le Tribunal de première instance de Cotonou, le 26 octobre dernier, Kabiessi Owolobè vient d’être finalement condamné par la Cour d’Appel.

D’après le quotidien Le Matinal, le juge  a condamné Kabiessi Owolobè à 36 mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 francs Cfa.

Peine réduite, par contre, pour 4 de ses huit ministres qui avaient fait appel. Condamnés dans un premier temps à 3 ans de prison, ils écopent finalement de 12 mois de prison ferme et une amende de 100 000 francs Cfa chacun.

Les accusés sont Yèkini Adébayo, Jordy Houéto, Germain Adanlé et Ludovic Tchénavè, précise ‘‘Le Matinal’’.

«  Quant aux quatre ministres qui n’ont pas fait appel, ils ont été condamnés à 18 mois de prison ferme et une amende de 100 000 francs Cfa chacun. Il s’agit de Alice Bidouzo, Germaine Gbaguidi, Louis Tchogninou et Williams Nanhounmè ».

Et pour l’ensemble de leur œuvre, Kabiessi Owolobè et ses huit ministres devront tous payer 7 millions de FCFA comme dédommagement à la victime.

Dans la nuit du 23 au 24 juin 2021, ses huit ministres avaient sauvagement flagellé un jeune homme à cause d’une opération de Mobile Money. La vidéo de cette flagellation suivie d’un audio de la victime avaient atterri sur les réseaux sociaux le 18 juillet dernier. Les images ont choqué la toile, et une enquête judicaire s’ouvre dans la foulée au Tribunal de Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

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