Reprise du procès de la Fonctionnaire de police accusée d’avoir soutiré des millions dans les caisses de la Brigade économique et financière (BEF), ce lundi 20 juin 2022 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Lors de l’audience de ce jour, le ministère public a requis 10 ans de prison ferme et 5 millions d’amende contre la principale accusée et 10 ans de prison dont 5 ferme pour son conjoint.
Ouvert le 16 mai dernier à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le procès de la Fonctionnaire de police accusée d’avoir soutiré 17 millions dans des dossiers scellés de la Brigade économique et financière (BEF) destinés au parquet qu’elle remplaçait par du papier coupé aux dimensions desdits billets de banque s’est poursuivi ce lundi 20 juin 2022. Les principaux accusés dont la Fonctionnaire de Police et son conjoint étaient à la barre.
C’est en présence de ces derniers que le premier substitut du Procureur a fait sa réquisition. Dans sa réquisition, il a requis 10 ans de prison ferme et 5 millions d’amende contre la principale accusée pour abus de fonction, renseigne Frissons Radio.
Par contre, le premier substitut du Procureur spécial de la CRIET a requis 10 ans dont 5 ferme à l’encontre du conjoint de la Fonctionnaire de Police.
La défense a plaidé pour la clémence. Dans ce dossier, la principale accusée reconnaît avoir soutiré de l’argent dans les caisses de la BEF.
Toutefois, elle rejette le montant de 17 millions, comme révélé dans les enquêtes. Selon ses propos, elle a plutôt soutiré 14 millions de FCFA.
Reste désormais à savoir si cela va influencer le verdict des juges de la Criet, attendu pour le 18 juillet.
Manassé AGBOSSAGA