Découverte macabre ce lundi 27 juin 2022 aux Etats-Unis. Au moins 46 migrants ont été retrouvés morts dans un camion à San Antonio, grande ville du Texas à environ 240 km de la frontière avec le Mexique.
Le charnier a été découvert par un individu travaillant à proximité. Il a « entendu un appel au secours » et s’est approché pour voir de quoi il retournait, a raconté le chef de la police de San Antonio, William McManus, lors de la conférence de presse, rapporte l’AFP.
Et là, la Police fait une découverte macabre. Le camion qui transportait des migrants contenait 46 cadavres dans sa remorque à San Antonio, au Texas (sud des États-Unis), après une journée de forte chaleur où la température a frôlé les 40 °C, ont indiqué les autorités.
Le chef des pompiers de la ville a précisé que seize personnes (douze adultes et quatre enfants) ont été retrouvées « conscientes ». Elles ont été prises en charge et évacuées vers des hôpitaux des environs.
Le chef de la police de San Antonio, William McManus repris par l’AFP a confié que trois personnes ont été interpellées, même s’il a relativisé ajoutant ne pas savoir si les personnes interpellées « sont absolument liées à ceci ou non ».
Une enquête a été ouverte et a été confiée aux enquêteurs du ministère de la sécurité intérieure.
« Nous espérons que les personnes responsables d’avoir placé ces gens dans de telles conditions inhumaines seront poursuivies dans toutes les limites de la loi »
De son côté, Ron Nirenberg, maire de San Antonio a qualifié cette découverte « d’horrible tragédie humaine ». Il a appelé à poursuivre les personnes impliquées dans ce drame. « Nous espérons que les personnes responsables d’avoir placé ces gens dans de telles conditions inhumaines seront poursuivies dans toutes les limites de la loi », a-t-il lancé rapporte l’AFP repris par La Croix.
« Les camions tels que celui retrouvé à San Antonio, grande ville du Texas à environ 240 km de la frontière avec le Mexique, sont un moyen de transport fréquemment utilisé par des migrants souhaitant entrer aux États-Unis. Un tel voyage est extrêmement dangereux, d’autant que ces véhicules sont rarement climatisés et que leurs occupants en viennent rapidement à manquer d’eau », explique La Croix.
Manassé AGBOSSAGA
