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Guinée : Le porte-parole de la Présidence annihile Umaro Sissoco Embalo après sa dernière sortie, « On n’est pas dans une émission de guignol ou de téléréalité »

Le Porte-parole de la Présidence guinéenne détruit le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao). Le Colonel Amara Camara a sèchement répondu à Umaro Sissoco Embalo après sa dernière sortie médiatique sur France 24 et Rfi où il a martelé que la junte militaire au pouvoir s’exposait à de lourdes sanctions, si elle allait au-delà de la durée de transition de 24 mois.

Dans une vidéo diffusée sur le site du Gouvernement, il a, avec regret, fait remarquer que le « président Embalo, depuis son arrivée à la tête de cette institution respectable, s’illustre dans ses prises de position personnelles au mépris de ses homologues présidents ».

Le Colonel Amara Camara dénonce ensuite la sortie de Umaro Sissoco Emballo, qualifiant ses propos tenus sur les deux médias français de « mensonger » et « irresponsable ».

« Nous regrettons cette sortie solitaire, irresponsable et inappropriée à l’égard du peuple souverain de Guinée. Le mensonge grossier et les propos qui s’apparentent à de l’intimidation, sont de nos jours des pratiques rétrogrades », a-t-il répondu avec virulence, clarifiant « ce  dont il a été question dans les échanges est le contenu du chronogramme. La vérité est que quelqu’un se permet de dire, ce qui n’a pas été dit et veut faire croire cela aux gens. On n’est pas dans une émission de guignol ou de téléréalité ».

Evoquant les menaces évoquées par le président de la Cédeao, le Colonel Amara Camara dit ne pas être surpris et parle « d’arrogance ».

« Au sujet des sanctions pré-proclamées, nous répondons que ce n’est pas une surprise venant du président Umbalo. Nous regrettons ses propos qui s’apparentent à de l’arrogance contre un pays et un diktat aux autres chefs d’Etat de la Cédeao ».

Le Porte-parole de la Présidence rappelle enfin au président de la Cédeao qu’il « s’agit des relations diplomatiques entres des Etats responsables qui requiert de respect ».

Umbalo a cherché, il a trouvé.

 Manassé AGBOSSAGA

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