Rencontre de vérité entre la Commission électorale nationale autonome (Céna) et les partis politiques régulièrement enregistrés en République du Bénin, ce lundi 03 octobre 2022 dans un hôtel de Cotonou. Sacca Lafia, Boucary Abou Soulé Adam, François Abiola, Rufin Domingo, Mireille Mariano et autres ont débattu en toute franchise sur l’organisation des législatives du 08 janvier 2023 avec des représentants des formations politiques de la mouvance et de l’opposition. Parlant de représentants de partis politiques, on peut citer ceux du Mouvement populaire de libération (MPL), de la Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), de la Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB), du parti Les Démocrates, du Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), du Bloc Républicain, de l’Union progressiste le Renouveau, de Restaurer la Confiance, de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN), …
S’adressant à ces derniers, le président du Conseil Electoral Sacca Lafia a fait remarquer que cette rencontre d’échanges et de concertation « est prescrite à l’article 19 sixième tiret du code électoral porté par la loi n°2019-43du 15 novembre 2019 ».
Il a ensuite précisé que l’objectif de la présente activité « est de soumettre » aux partis politiques « le projet de calendrier qu’elle a élaboré et qui tient compte de grandes séquences et opérations prévues ».
Après cette mise au point, les participants seront entretenus sur trois communications : « présentation du chronogramme des élections du 08 janvier 2023 » ; « présentation du processus de gestion des déclarations de candidatures », « présentation des rôles et responsabilités des partis politiques dans le processus électoral ».
Ces différentes communications présentées par Rufin Domingo et Mireille Mariano vont susciter de riches débats entre les représentants de partis, la Céna et la Direction générale des élections.
Expérience Tébé du MPL, Jacques Ayadji de Moele-Bénin, ou encore Eric Houndété ne vont pas manquer de poser leurs préoccupations. Des préoccupations qui sont globalement liées à la transparence du scrutin, la réception des dossiers de candidatures, le quitus fiscal, la carte d’électeur, la carte biométrique, l’enregistrement des candidatures, les pièces constitutives des déclarations de candidatures, …
Sur ces différentes questions, Sacca Lafia, Boucary Abou Soulé Adam, Domingo vont s’appuyer, à chaque fois sur le code électoral, pour apporter des clarifications.
Et à l’arrivée le président de la Céna n’a pas caché sa joie, soulignant que le calendrier électoral a été validé.
« …Nous voici à la fin de cette rencontre d’échanges et de concertation organisée dans le cadre de la tenue des élections législatives du dimanche 8 janvier 2023. Au final, nous pouvons annoncer que le programme annoncé a été exécuté comme il convient… les objectifs assignés à la présente rencontre ont été atteints à souhait notamment un calendrier électoral consensuel », a-t-il déclaré.
Convaincu que la « démocratie est l’affaire de tous » et qu’elle se doit d’être la « plus participative que possible », Sacca Lafia a pris l’engagement de tenir compte des « observations et recommandations » formulées lors de la séance.
Et ceci dans le seul but que la Céna, nouvelle version, « soit la plus transparente, la plus crédible, la plus inclusive et équitable que possible », a-t-il insisté.
Manassé AGBOSSAGA