Agossa dit que FcBe et Les Démocrates sont « deux blocs héritiers » de Yayi et qu’ils n’ont « rien compris de l’enjeu» des législatives
Iréné Agossa règle ses comptes avec la Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) et Les Démocrates après l’échec du partenariat politique avec le parti présidé par Paul Hounkpè. De passage sur la télévision nationale, le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) a traité les deux partis, « d’héritiers » de Boni Yayi, prédisant au passage, leurs échecs lors des législatives du 08 janvier 2023.
L’heure est aux piques chez Iréné Agossa. Après l’échec des négociations politiques avec les autres forces de l’opposition pour aller en rang serré aux législatives du 08 janvier 2023, le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) règle ses comptes avec les responsables des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) et les leaders du parti Les Démocrates.
Revenant sur les raisons de l’absence du parti Restaurer la Confiance au scrutin du 08 janvier, il a d’abord qualifié le parti FcBe et Les Démocrates d’être des « héritiers » de l’ancien président Boni Yayi. Pour lui, ces « deux blocs héritiers » n’ont pas en réalité « compris l’enjeu » des législatives de janvier 2023.
« La FcBe n’a pas encore compris l’enjeu. Ce n’est pas que la FcBe, même Les Démocrates et tout ce que vous voyez être de l’opposition et vous allez voir, c’est les héritiers du président qui a quitté le pouvoir. En réalité le bloc des héritiers de la personnalisation de l’environnement politique, ils n’ont pas compris l’enjeu », a-t-il fait observer sur le plateau de l’émission 5/7 Matins.
Pour lui, ces « blocs héritiers » de l’ancien président ont « fait le choix d’aller en rang dispersé ». « Ils pensent aujourd’hui que c’est le fait d’avoir deux ou trois députés au parlement qui va régler le problème », a-t-il ajouté.
Mais pour Iréné Agossa, l’enjeu des législatives est de contrôler le perchoir. Et pour lui, seule une liste commune de l’opposition aurait pu permettre à l’opposition d’atteindre cet objectif pour combattre le régime de la rupture dans les urnes
« Nous n’avons pas pu être dans cette stratégie avec les autres partis. Ils n’ont pas pu s’entendre avec nous. Ils n’étaient pas au même niveau de conscience qui concerne l’objectif que nous nous fixons. Nous ne pouvons plus aller seul. Aller seul, c’est aller pour échouer », a-t-il lancé pour justifier l’absence du parti qu’il préside aux législatives.
Et parce que convaincu qu’en politique, seulement l’addition et la multiplication permettent d’aller de l’avant, Iréné Agossa ne voit pas la FcBe et Les Démocrates battre les partis de la mouvance au soir du 08 janvier.
Manassé AGBOSSAGA